16/02 - Hanoï, capitale du Vietnam

Départ de Kuala Lumpur : on achète le guide du Vietnam à l’aéroport, on monte dans un avion tout neuf, tout beau, presque vide et avec des belles hôtesses habillées en robes fleuries, service à bord impeccable... Hâte d’arriver à Hanoi ! Un peu déçus de la Malaisie, on est sûr que le Vietnam va nous plaire !

Première impression à l'aéroport, c'est calme ! Arrivés au contrôle des passeport,les visages des policiers sont fermés (pas de petites blagues ici, pas de sourires non plus …) et on se fait recadrer au contrôle des passeports : un seul à la fois alors que je ne comprend pas ce que me dit mon interlocuteur en anglais... Ils sont d'une logique imparable :). 


Comme d'hab, en arrivant on cherche un distributeur. Et là surprise ... on nous propose de retirer des sommes énormes, avec plein plein de zéro ... pas le choix, on retire une somme moyenne. On est millionnaire ! Même multimillionnaire ! On a retiré 2 000 000 de dongs. Mais bon, vaut mieux parler en dongs, parce que ça fait environ 60 euros …


Pendant la route jusqu'en ville, on avait le nez collé à la vitre, la végétation luxuriante tropicale qu'on connaît a laissé la place aux rizières, des maisons basses et étroites (tellement étroite que souvent il y a une seule fenêtre sur la façade, drôle de construction mais les taxes de logement étant calculé en fonction de la largeur de la façade on comprend mieux pourquoi... ), une circulation chaotique, des gens partout au bord de la route, des hommes qui prennent un verre, d'autres qui vendent je ne sais pas quoi sur leurs étals, une maman qui essaye de faire manger son petit en lui montrant les voitures qui passent ... Ca promet ce voyage !


Comme de vrais aventuriers nous n'avons pas réservé d’hôtel et dans le bus on rencontre deux allemandes avec lesquelles nous avons sympathisé et finalement on part à l’hôtel qu'elles ont réservé au centre ville. Et c'est en allant à l’hôtel que nous avons mesuré la circulation dense de cette grande ville et surtout le nombre de scooters, il en a partout, et il y a très peu  de feu donc pour traverser c'est le parcours du combattant. Arrivés à l'hôtel, on apprend qu'il est plein mais les deux jeunes hommes à l'accueil nous propose un autre hôtel dans le coin, et ils nous proposent de nous accompagner ... en scotteur, avec les bagages sur le dos ! Trop fort, l’immersion est totale dès notre arrivée :-) ! 



Une fois installé à l'hôtel, on part à la recherche d'un restaurant ... et il y a le choix ! Finalement on opte pour un restaurant avec une grande terrasse qui donne sur le lac où nous allons rencontré un couple de français vivant en Malte; la discussion a démarré chacun à sa table et par la suite nous nous mettons tous à la même table et on dîne ensemble. Une soirée bien sympathique à discuter de voyage, de la morosité ambiante en France, de la vie d'un couple d'expatrié (ils sont passé 8 ans à Londres avant de s'installer à Malte.  


Le lendemain c'est parti pour la découverte de cette ville tentaculaire, et on est servi !

Hanoi est une grande ville très agréable. De lesl’eau, des ruelles sous les allées d’arbres, des cafés accueillants partout, des gens au chapeaux conique portant les fameux paniers suspendues à un morceau de bois sur l’épaule, beaucoup beaucoup de mob et de vélos, peu de voitures, et beaucoup beaucoup d’animation.

Comme je disais au début, ce qui incroyable ici ce sont les cycles ! Parfois à quatre dessus (papa, maman et les 2 enfants ...), il y en a partout sur la route  mais aussi sur les trottoirs, garés parallèlement les uns aux autres sur toute la largeur du trottoir … Traverser une rue est une aventure à part car ils occupent absolument tout l’espace. On peut passer des heures au bord de la route à regarder ce spectacle unique, étonnant, impressionnant ! Parfois ils roulent tous dans le même sens dans une rue, on pense alors qu’elle est à sens unique et on surveille qu’un côté pour traverser. C’est alors qu’arrivent plein de vélomoteurs dans l’autre sens ! C’est simplement qu’ils utilisent toute la largeur de la rue. On a tout le temps l’impression qu’ils vont s’emmêler et … faire une mêlée, c’est peut être pour cela qu’ils klaxonnent tout le temps. En revanche pas de transport public, il suffit de prendre un taxi ou une moto-taxi voire un pousse pousse version vélo très appréciée des touristes et surtout des russes. Sinon, il y a des vendeurs de rue partout qui veulent à tout prix nous faire acheter des cartes postales, livres, chapeaux coniques, fruits … Ils se baladent paniers à balanciers sur l’épaule à la rencontre de clients potentiels.


Ambiance de rue 

Il n'y a pas de feu mais
un policier qui surveille ...

On a appris comment
 éplucher l'ananas

Mais où est ce fil ... ?

Les fammeux échopes de rue à Hanoi, on a essayé ... 1 fois !






Le vieux Hanoi grouille de cafés, c’est un lieu de rendez-vous pour les touristes, surtout le soir, quoique à 22h00 tout devient très calme et les vietnamiens y viennent toute la journée pour discuter, manger ou boire une bière. Dieu seul le sait – et encore je doute – que je ne suis pas fan de la colonisation, que je pense que les gens seraient débrouillés seuls, et que cela a davantage foutu la pagaille, que cela n’a apporté des bonnes choses. N’empêche que … il y a des cafés – en français dans le texte – partout ici, avec des terrasses sur les trottoirs, il y a même des vietnamiens qui parlent français (surtout l’ancienne génération). Et ça fait du bien, notre niveau au vietnamien est NUL, et se faire comprendre en anglais (avec nos supers accents mais surtout le leur n'est pas évident :) ). Tout ça contribue sans doute à rendre la ville agréable et attachante, sauf pour ces klaxons et scooters qui te roulent presque dessus. D'ailleurs la règle pour survivre en traversant la route est de marcher doucement devant les motos qui arrivent sans jamais s'arrêter ni accélérer faute de quoi on peut se faire rouler dessus... 

Mais il n’y a pas que les rues avec les cafés, tout le vieux quartioer est agréable, vivant. Les rues ont leur particularité d’être dédiées à une seule corporation (ça nous rappelle l’Amérique du sud). Maxime les trouve quand même très bruyantes et trop de gens à son goût, tandis que moi je peux passer des heures et des heures entières à me balader dans la rue de la soie, des jouets, du papier, des chaussures, faire les petites boutiques c'est tout simplement génial… Même si cela se perd un peu, même si les produits à touristes envahissent un peu toutes les rue, cela reste encore assez marqué et très sympa à visiter. Il faut dire qu’il y a tant de choses à voir, partout des gens qui vendent quelque chose, partout de gens étalés sur leur étal en train de faire la sieste. On ne sait plus où poser les yeux ! Tout est tellement inhabituel pour nous, étrange et drôle ! Même la manière de manger : vous vous souvenez des tabourets pour enfant en plastiques qu'on utilisait quand on était petit, eh bien là on mange dessus plié en 2, des plats cuisinés sur le trottoir devant nous et c'est plutôt bon ! Reste qu'il vaut mieux manger bien chaud et cuit car les conditions d'hygiène n'y sont pas vraiment...
                                                 
                                                        Mais où sont les hommes ??? / Po ku jane burrat ???

                                                                Ah les voilà ... Ah ja ku jane ... 

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16/02 - Hanoï, kryeqyteti i Vietnamit

Ne aeroport te Kuala Lumpur blejme guiden e Vietnamit dhe hypim avionin qe eshte i sapo dale nga "qesja", gati bosh jemi shume pak udhetare, me stuardjesa te veshura me fustane me lule, sherbimi ne bord perfekt; Vietnam po vijme ne! Pak te zhgenjyer nga Malajzia, jemi te sigurte qe Vietnami do te na pelqeje!

Pershtypja e pare kur arritem, aeroporti eshte shume i qete! Kur arritem ne postin e kontrollit te pashaportes, policet jane shume serioze, kontrollojne me imtesi passaportat, s'ka ketu shaka ose buzeqeshje gratis ...

Si zakonisht me te arritur, kerkojme nje bankomat per te terhequr para. Dhe aty do na prese nje surpize tjeter ... shifrat qe lexojme ne ekran jane me shume shume zero ... s'e dime kursin e euros, vendosem te terheqim nje shume mesatare! Jemi millionere! Me mire te themi jemi multimilionere! Terhoqem 2 000 000 dongs, me mire te flasim ne dongs sepse ne euro milionat tone korrespondojne me 60€ :-)

Gjate rruges per ne qytet, nuk ia ndanim syte rruges; vegjetacioni i dendur qe njohim ia ka lene vendin rizoreve, shtepite jane te ulta dhe te ngushta ( aq te ngushta sa shpesh ka vend vetem per nje dritare ne fasade ..), trafiku eshte kaotik, anet a rruges jane te mbushur me tezga ku dikush me kapele konike shet, nje tejter sherben pije dhe burrat pijne nje gote ulur ne stola te vegjel, me tujtje nje mama perpiqet "ti hape oreksin" femijes se vet duke i treguar makinat ... E ndjejme qe do ia kalojme mire ketu !

Si zakonisht, s'kemi rezervuar hotel, ne mini bus takojme dy vajza gjermane me te cilat simpatizuam dhe vendosem te shkojme ne hotelin ku ato do te shkonin. Rruges per ne hotel pame per here te pare, nga afer, trafikun "e tmerrshem" te ketij qyteti tentakular, dhe sidomos numrin e motorave ne qarkullim. S'ka semafiore dhe per te kaluar rrugen eshte aventure me vete. Kur arritem ne hotel, na thane qe s'ka dhoma te lira po mund te na çojne ne nje hotel tjeter. Jane dy djem te rinj qe do te shoqerojne ... me motor ... pa kaske dhe me çantat ne shpine!!!  Integrimi eshte total qe ne mbremjen e pare :-) !

Pasi zume vend ne hotel, dalim per te gjetur nje restorant ku do te hame darke ... ka restorante çdo dy hapa, veshtiret e zgjedhesh ! Ulemi ne nje restorant me pamje mbi nje nga dy  liqenet e qytetit, aty do te takojme edhe nje çift francezesh qe jetojne ne Malte, ne fillim biseda do te filloje secili ne tavoilinen e vet, por shpejt do te bashkojme tavolinat dhe do te hame darke bashke. Kalaum nje mbremje te kendshme duke diskutuar per udhetime, per Francen qe s'i gjerat ne terezi ne kete moment, per Malten ...

Te nesermen nisemi per te vizituar qyetetin dhe s'do te ngelemi te zhgenjyer. 

Hanoi eshte nje qytet i madh dhe i kendshem. Ka liqene, rruge te mbushura me peme, kafe nga te kater anet, njerez me kapele konike qe mbajne shportat qe varen nga nje shkop te cilin e mbajne mbi sup, jashtezakonisht shume bicikleta dhe motore, dhe jashtezakonisht shume zhurme.

Sic thosha me lart, gjeja qe bie me teper ne sy ketu jane motorat. Ka kudo, ne rruge por edhe ne trotuar ku disa ecin te tjere parkojne motorat qe zene te gjithe trotuarin ... Te kalosh rrugen eshte histori me vete, sepse jane aq shume sa s'ka vend per kembesoret. Mund te kalosh ore te tera buze rruges duke shikuar kete spektakel unik, te çuditshem, impresionues!

Ndonjehere te gjithe motorat ecin ne nje drejtim, dhe ti mendon natyrshem qe behet fjale per nje rruge "sens unik", dhe shikon vetem nga njera ane kur kalon. Por jo, pikerisht ne ate moment, ka plot te tjere qe vijne nga ana tjeter. Akoma s'e kemi kuptuar se si ia bejne per te qarkulluar, ndonjeher kemi pershtypjen qe do te ngaterrohen, do te ndeshen me njeri tjetrin dhe nga momenti ne moement do te kete nje aksident, por jo, cdo gje shkon shume mire; kane rregullat e tyre qe ne s'i kuptojne dhe sinjalet e tyre - keto po, i kuptojne sepse borite na shurdhojne gjithe diten. 

Pjesa e vjeter e qyetetit eshte e mbushur me kafe, te gjithe turistat mblidhen ketu sidomos ne darke, ndersa vietnamezet i "pushtojne" rruget gjate dites, vijne ketu per te diskutuar, per te ngrene ose per te pire nje birre. S'jam fan e kolonizimit, kam menduar gjithmone se çdo vend do te kishte mundur te gjeje zgjidhje problemeve te tij mire ose keq, por do te kishte bere diçka, dhe qe kolonizimi ka sjelle me teper gjera te keqija sesa te mire. Por kur shkon ne kafe ne Hanoi dhe shikon menune qe eshte ne ... frengjisht ... ne menyre egoiste te behet qejfi sepse ne nje vend ku kominikimi me vendalinjte eshte shume i kufizuar, je i kenaqur kur me ne fund kupton diçka dhe s'te duhet ta marresh me mend.  Madje ka edhe plot vietnameze qe flasin frengjisht. Ndoshta eshte kjo edhe diçka tjeter qe i shtohet Hnaoi-it dhe qe e ben ate te kendshem per ne.

Por s'ka vetem kafe, e gjithe lagjja eshte e kendshme. RRuget kane veçantesine e tyre, ne çdo rruge nje biznes (na kujton Ameriken e Jugut). Per Maksimin e gjithe kjo eshte e lodhshme dhe e zhurmshme ndersa une mund te kaloj ore te tera duke shetitur neper keto rruge pa plan ne xhep; duke kaluar nga rruga e dyqaneve te mendafshit te ajo e lodrave, pastaj te ajo e letrave te imprimuara, pastaj te ajo e kepuceve... Ka kaq shume gjera per te pare, kudio njerez qe shesin dhe qe bejne gjumin e drekes te shtrire mbi mall. S'dime cfare te shohim me pare! E gjithe kjo eshte kaq e panjohur per ne, na çudit e na ben per te qeshur ne te njejten kohe!