30 décembre 2011

Retour - de nouveau sur la route, yeehhh


Après une bonne semaine de périple à Rio de Janeiro, nous avons pu enfin rentrer en Europe  et même si ce changement d’itinéraire n’était pas prévu au départ finalement c’était une vrai joie, de retrouver la famille et les amis, Paris, ses illuminations… Autant vous dire que le départ n’était pas si facile …

Le voyage reprend, nous sommes le 29 décembre il est 20h06 heure française et ça fait exactement 7h que nous sommes dans le second avion en direction de Buenos Aires. En ce moment précis où j’écris nous devons être au-dessus de Brasilia et il reste encore environ 5h de vol avant de toucher le sol argentin…Il ne fait toujours pas nuit et nous arrivons à 20h30 heure locale, ou 00h50 heure française, donc il fera encore jour car à Buenos Aires c’est l’été actuellement; sur ce coup nous battons le record de la journée la plus longue : 16 heures de ciel bleu !

L’aventure reprend et le blog aussi !
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Rikthim – serish ne rruge, yeehhhhh

Pas nje jave te veshtire ne Rio de Janneiro, arritem me se fundmi te kthehemi ne Europe dhe megjithese ky ndryshim itinerari nuk bente pjese ne parashikimet tona, rikthimi parane familjes, miqve, Parisit … ishte nje gezim i vertete. Dhe tu themi te verteten nisja sot ne mengjes nuk ishte aq e lehte …

Udhetimi rifillon, jemi me date 29 dhjetor dhe eshte ora 20h06 me oren tone, dhe kemi ekzaktesisht 7 ore qe flutorojme me avionin e dyte drejt Buenos Aires. Ne kete moment qe po shkruaj duhet te jemi siper Brazilia, na ngelen edhe 5 ore fluturim para se te arrijme ne Argjentine. Eshte akoma dite, dhe arrijme ne Buenos Aires à 20h30 me oren argjentinase, ose ne 1 pa çerek me oren tone, dmth do jete akoma dite aq me teper qe ne veri te Argjentines ne kete moment eshte vere dhe dita eshte me e gjate ; ne kete pike po shenojme nje rekord tjeter – dita me e gjate qe kemi jetuar, 16 ore qiell blu !

Aventura rifillon dhe blogu gjithashtu !

07 décembre 2011

Rio t'auras pas notre peau !

Tout d'abord, merci à tous pour vos messages de soutien e td'amitié qui nous font chaud au coeur et nous aident beaucoup dans ces moments difficiles ! Nous avons mis des petits post sur FB mais ci dessus vous trouverez des autres détails croustillants qui rendent ces derniers jours inoubliables ...

Le titre de l'article résulte bien notre situation... on tombe de Charybde en Scylla et jusqu'à présent c'était avec un certain optimisme. Heureusement qu'on s'alterne quand on a nos petits déprimes, comme ça il y a toujours l'un pour soutenir l'autre ...

Merci à Visa Premier : toutes les banques conseillent Visa Premier car en cas de souci il y a pleins de servies et assurance + assistance pour aider à l'étranger... Délai normal de mise à disposition d'argent : 4 heures, mais pour nous Visa a fait et a mis 5 jours. Heureusement que Guillaume, un étudiant français qui passe la nuit à l'Auberge nous prête 100 € et que JC à Paris peut lui faire un virement... Depuis, l'argent est arrivé aujourd'hui en même temps que la carte de paiement. Pour retirer l'argent, comme d'habitude on arrive à la banque et malgré les 5 langues que l'on parle à nous deux, seul le portugais est parlé ici... On se débrouille malgré tout et un petit jeune vient nous poser des questions pour transmettre les réponses à son chef dans le bureau situé à 3-4 mètres de nous, pas plus. Crise de fatigue, gros con ?! Il est 10h du matin ... bouge ton bidon!!! 

Bref, l'argent va nous être remis, il invite Max à passer de l'autre côté du comptoir et lui donner l'argent derrière un poteau pour que ne pas que ça se voit. Immédiatement Max le met dans son slip (beuh oui plus de porte monnaie ... et on va se battre jusqu'au bout pour la peau des fesses :-) D'un coup le vieux boxer de Max ,  prend soudainement beaucoup de valeur qui s’élève à 900€ (on va le garder en souvenir celui là:-).  Manque de chance il y a quelques pièces qui tombent quand Max marche et qu'il faut ramasser ... mais tout va bien les 900 € en reales sont bien au chaud et Max marche les mains dans le dos pour faire pression sur l'élastique du slip afin de ne pas les perdre, une scène mémorable, dommage que nous n'avons plus de caméra :-)...

Nous sommes riches, mais quoi faire avec cet argent ?? Pas très envie se balader en ville ... Un salon de thé pour manger un petit gâteau au chocolat et un jus cocktail de fruit. Et après ? 

Pas grand chose sinon on va se le faire voler ; achetons le billet d'avion ce sera mieux ! Allez zou direction le Consulat de France qui nous aide beaucoup dans nos démarches avec le Consulat d'Albanie qui croit qu'une copie de passeport suffit pour passer la frontière... Peut-être en Albanie  avec une valise de billets en bakshish mais pas dans les autres pays en tout cas ! 

Enfin, nous avons une réponse de l'Ambassade d'Albanie, après quelques aller-retours de mails, et c'est une réponse positive ... mais  il s'agit d'un laisser-passer pour lequel il suffit d'attendre encore 7 jours en plus des 5 jours que nous avons déjà attendu... Normal me direz-vous, le Consulat honoraire de Rio pour l'Albanie ne sert à rien et ne sais répondre à aucune question... Au final c'est un Ministre albanais en visite au Brésil qui va rapporter jusqu'à Rio la preuve de l'existence d'Albina et son laisser-passer original... Mais au fait, y a-t-il un Ministre pour chaque touristes albanais en vacances à l'autre bout du monde ?! Heureusement qu'on est dans l'urgence...

Avec l'argent qui est là on a l'impression que ça avance un peu et le Consulat de France va bien au de-là de son rôle pour nous aider à repartir en France tous les deux en même temps... Ils assurent sur ce coup -là !

On bataille maintenant pour essayer d'avoir le visa d'Albina en Australie car sinon on ne peut pas aller en Asie et aussi pour ne pas perdre le billet tour du monde. Ce fameux billet qu'on présentait comme la panacée est super mais si on loupe un vol il n'est plus utilisable et non seulement on a tout payé mais en plus il faut payer des frais d'annulation de 1 800 €. L'agence de voyages essaie de nous pour qu'on ait pas à payer les frais en cas de problème alors que contractuellement on doit payer pour ne pas prendre l'avion... Si si, vous l'avez bien tout compris, bienvenue dans un monde de fous...

Tout fonctionne vraiment à l'envers, jusqu'aux gens ici qui espèrent ne pas se faire agresser et n'emmènent ni papiers ni objets de valeurs pour ne pas se faire agresser... Le problème est pris à l'envers, c'est au voleur de ne pas exister pas aux gens de se cacher... On comprend maintenant mieux les flics qui braquent les gens dans la rue lors d'un simple contrôle de routine avant même de s'approcher d'une personne isolée.

Bref, que retenir à ce jour : il vaut mieux être français pour voyager et ne pas se faire voler ses affaires.

On est chanceux car il y a quelques jours au coin de la rue du Consulat de France un homme a retenu son sac qui était en train d'être pris par un voleur, le complice en moto l'a tué pour prendre le sac...

Vivement qu'on rentre alors qu'il s'agit d'un pays magnifique avec des gens très gentils ... !!!
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Rio, s do na e marresh shpirtin

Si fillim, faleminderit te gjitheve per mesazhet dhe mbeshtetjen tuaj qe na kane ndihmuar shume ne keto momente te veshtira. Kemi vene mesazhe te shkurtra ne FB po ketu do te gjeni me teper detaje qe po i bejne keto dite te paharrueshme …

Falenderimi i dyte eshte per kartat e kreditit Visa Premier, te gjitha bankat keshillojne VisaPremier si kartat me te mira, dhe qe jane edhe me me te shtrenjtat …, sepse ne rast problemi mund te rrish i qete, dhe sidomos kur je jashte France … Normalisht ne nje situate urgjente si e jona, Visa Premier duhet te na vinte ne dispozición nje shume parash per 4 ore por ne fakt ne rastin tone, konkretisht, ju deshen 5 dite. Mire qe Guillaume, nje student francez na dha borxh 100 euros … Me ne fund paret arriten ne banke dhe per ti terhequr ishte aventure me vete. Vajtem ne banke dhe megjithese, te dy bashke, flasim 5 gjuhe, asnje punonjes ne banke nuk fiste gjuhe tjeter pervecse portugalishtes … Me duar e kembe, arritem te shpjegonim se perse ishim aty – nje djale i ri qe na priti transmetonte te gjitha cfare thonim shefit qe ishte i ulur pak mee larg dhe s'luante vendit ... e je i lodhur?Eshte ora 10 e mengjesit, luaj vendit se pa merak s po dobesohesh !!!!

Me ne fund arritem te kuptohemi dhe do te na japin paret … Maxime kalon nga ana tjeter e banakut qe mos ti japin paret ne sy te te gjitheve, me ne fund jemi te pasur me 900 euro ne xhep …por cfare te bejme me gjithe keto pare … s kemi shume deshire te shetisim ne qytet …

Vazhdojme me percapjet ton ate zakonshme – shkojme ne Konsullate Franceze qe na ndihmon shume ne shkembimet me Ambasaden e Shqiperise, duke pare profesionalizmin e personelit te ambasades duke filluar nga ambasadorja, eshte me mire te leme te flasin mes tyre se mos kushedi vihen ne seder dhe i pershpejtojne gjerat.

Se me fundi pas shume shkembimesh e-maili kemi nje pergjigje nga ambasada, eshte nje pergjigje pozitive, urraaaa … por ne fakt behet fjale per nje leje kalimi per te cilen duhet te presim edhe 7 dite duke ditur qe kemi kontaktuar ambasadat qe prej 5 ditesh, nocioni i urgjences s' eshte i njejte per shqipetaret … Nga ana tjeter eshte normale nje situate e tille duke ditur qe konsulli i nderit ne Rio eshte i paafte ti pergjigjet pyetjeve tona … si perfundim eshte nje minister shqiptar qe do te vije ne Rio de Janeiro ne ditet qe vijne e qe do te sjelle edhe leje kalimin e Albines … A thua ka nje minister per cdo turist shqiptar ne bote§??

Parate arriten, konsullata franceze ben shume me teper sesa i takon dhe na ndihmon shume, na duket sikur gjerat po zgjidhen pak edhe nga pak.

Tani duhen kontaktuar ambasadat per vizat e Albines, duke filluar me ate te Auatralise sepse perndryshe s e vazhdojme dot udhetimin e ne Azi. Qe ta kuptoni pak me mire situaten, bileta jone qe perfshin te gjithe etapat e ndryshme te udhetimit te parashikuar ne fillim, nqs ne e anullojme pervec se humbasim gjithe pagesen e bere be fillim, na duhet te paguajme edhe 1800 euro te tjera me teper si tip gjobe … eshte e bere mbrapsht kjo bote …

Cdo gje fonksionon mbrapsht, deri te njerezit qe dalin pa asgje neper xhepa ne Brazil sepse kane frike se po u marrin ne rruge … Vjedhja eshte problem ne Brazil, dhe zgjidhja e problemit merret mbrapsht -  jane hajdutet qe s duhet te ekzistojne dhe jo njerezit qe u duhet te fshihen per tu mbrojtur… !!

Shkurt, cfare te mbajne mend nga gjithe keto dite – eshte me mire te jesh francez kur udheton, te pakten shteti yt s'te le ne balte, dhe eshte me mire te mos te ti vjedhin gjerat e rendesishme sepse kur je me mijera km nga vendi yt situata mund te behen shume te veshtira.

03 décembre 2011

Rio de Janeiro - note noire



Notre dernier jour à Rio était sous le signe du bonheur et nous avons passé une très belle journée à flâner dans les rues; tenter de visiter un musée qu'on a trouvé fermé à l'arrivée mais qui nous a permis de connaitre le quartier de Santa Theresa et de découvrir la superbe vue qu'elle offre sur Rio; manger des supers gâteaux dans le légendaire Café Colombo avec un super décor genre Crillon ... et terminer la journée par une baignade sur une plage presque vide en pleine ville ... 


Enfin un vrai café
J'adore ...

Jeta eshte e bukur ...

Mais le retour à l’hôtel nous a fait descendre vite fait de notre nuage, nous n'avons plus le sac avec les affaires les plus importantes, genre passeport, portefeuille,  carte de crédit, appareil photo reflex ... la note est très lourde mais surtout le plus compliqué est la perte de nos papiers d'identité car il nous est impossible de continuer le voyage ... Gros coup de panique et de stress !

On était le 30 oct à 19h, et la valse des démarches administratives commence : 

Primo: aller au commissariat de police pour faire la déposition de plainte ... par contre il faut aller au commissariat de la police touristique, heureusement nous avons à faire avec un inspecteur qui parle français (ce qui est plutôt rare ici)

Secundo: Faire opposition suite au vol des cartes de crédit ... et ce n'est pas facile de trouver les numéros de tel et surtout tomber au bon service pour faire opposition. Le tout en ayant en fond sonore les commentaires des policiers face à la télé, eh oui la vie continue ...

Tertio: Contacter l'assurance afin de trouver un moyen pour nous envoyer des sous car il nous reste même pas un centime en poche ... 

Ce petit passage au poste nous a pris 3h pour faire les papiers nécessaires et faire les communications téléphoniques, on a bien "profité" de l'argent publique brésilien. 

Albina apprend par l'ambassadeur d'Albanie en Argentine, qui a l’amabilité de lui répondre à 23h, qu'elle ne pourra pas refaire son passeport ni au Brésil, ni en Argentine et qu'elle doit retourner en Albanie pour le faire refaire ... 

Le lendemain dans l'espoir de trouver une solution, elle contacte l'ambassadrice de l'Albanie au Brésil, qui se trouvait en Albanie, et très occupée ne pouvait pas lui donner des informations (un bruit de bar s'entendait clairement au téléphone) elle lui raccroche au nez à deux reprises ... Albina prend contact directement avec l'ambassade à Brasilia, mais le secrétaire ne peut lui fournir d'information et transfère l'email à Mme l'Ambassadrice. A ce jour nous n'avons toujours pas de retour. 

Pour Maxime, les choses sont plus simples! Dés le lendemain, nous sommes allés au consulat de la France où l'accueil est très cordial. Nous apprenons qu'il peut faire refaire le passeport d'ici mais ça coûte 210 Rls et nous n'avons rien dans la poche. Nous sommes encore en attente du retour de la banque qui est notre seul recours ... impossible de recevoir de l'argent via Western Union car pas de papier d'identification ...

Après des multiples recherches et coup de fils passés, nous avons la certitude que pour faire refaire le passeport d'Albina la seule possibilité est le retour en Albanie ... le moral est dans les chaussettes ! Et pour pouvoir rentrer il faut un laisser passer qui autorise un retour direct en Albanie (sans possibilité de faire escale en France) et qui est délivré seulement par Mme l'Ambassadrice qui se trouve toujours en Albanie et sera de retour le 5 décembre... Reste à attendre donc son retour et attendre aussi le début de la semaine afin de contacter le consulat de France et voir la possibilité d'un laisser passer en France autant que résidente en France ... pas simple d'être albanais !!! 

Avec les assurances les problèmes ne sont pas moindres ! Notre demande faite il y a presque 34h est traitée seulement aujourd'hui et pour rajouter une autre couche, suite à un problème informatique de la banque de référence à Rio, l'argent ne peut pas être viré ... en plus elles ferment assez tôt vendredi ... et donc il faut attendre lundi !!! Heureusement, une brésilienne nous a prêté 200 Rls, équivalent 80€, et il faut tenir avec ça jusqu'à lundi, à savoir qu'il faut payer le laisser passer pour Albina et aussi le passeport pour Max ...

Nous avons un week-end devant nous en attendant "sagement" le début de la semaine!
Nous aussi avons la rage .../ Edhe ne jemi te nevrikosur ...
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Rio de Janeiro - note e zeze

Dita jone e fundit (e parashikuar ..) ne Rio ishte shume e kendshme, u kemi rene kryq e terthor rrugeve te Rio-s; tentuam te vizitonim nje muze por qe e gjetem te mbyllur, por nga ana tjeter zbuluam rruges lagjen e Shen Terezes qe eshte ne nje koder e ka nje pamje te mrekullueshme mbi Rio; hengrem embelsira te mrekullueshme ne kafen e njohur Colombo ne nje dekor te mahnitshem ... dhe per ta mbyllur sic duhej diten, vajtem e beme nje pluf ne det ne nje plazh gati te shkrete ne mes te qytetit ...

Por lumturia jone s'zgjati shume, kur u kthyem ne hotel per te marre cantat para se te iknim ne stacion te trenit, mesuam qe nje nga cantat ishte zhdukur ... e per me teper ajo me e rendesishmja ku kishim thesaret tona, karta krediti, pashaportat, portofol, aparat fotografik ... fatura eshte e rende por ajo qe eshte me e rendesishme eshte humbja e pashaportave sepse pa to s'mund te vazhdojme udhetimin! ...

Ishim me date 30 oct, ora 19h, dhe valsi i percapjeve administrative fillon: 

Primo: gjeja e pare eshte kalimi ne komisariat te policise ... dhe si turist qe jemi duhet te shkojme patjeter ne komisariatin e policise turistike qe eshte ne anen tjeter te qytetit. Patem fat sepse aty gjendej nje inspektore qe fliste frengjisht

Secundo: duhet te lajmerojme banken qe te ndalojne te gjithe operacionet me karten e kreditit ... e s'eshte e lehte te kesh ne linje sherbimin perkates, kemi kaluar te pakten nje ore ne telefon. E gjithe kjo ne sfond te qeshurat dhe komentet e policeve qe shikojne televizor, eh jeta vazhdon ...

Tertio: duhet kontaktuar shoqeria e sigurimeve per te gjetur nje menyre qe te na dergojne para sepse s'kami asnje centim ne gjep ... 

E gjithe kjo zgjati 3 ore te mira, mire te pakten qe patem nundesi te telefononim nga telefoni i policise, e shkundem "buxhetin publik brazilian" .... 

Albina meson nga amabasadori i Shqiperise ne Argjentine, qe ka dashamiresine ti pergjigjet ne 11 te nates, qe ajo s'mund te beje pashaporten as ne Argjentine e as ne Brazil e i duhet te kthehet ne Shqiperi per ta bere... 

Te nesermen me shpresen se ndoshta ka nje zgjidhje tjeter, ajo i telefonon ambasadores se Shqiperise ne Brazil qe ndodhej aktualisht ne Tirane, por ajo shume e zene per ti dhene informacion (nje zhurme bari degjohej qarte ne tel ..) ia mbyll telefonin dy here rresht ... Albina kontakton amabasaden ne Brazilia por sekretari i ambasades s'mund ti jape informacion pervec se te tranferoje mailin amabasadores. Presim akoma nje pergjigje.

Per Maxime, gjerat jane shume me te tjeshta! Te nesermen vajtem ne konsullaten e Frances ku u pritem shume mire. Aty mesuam qe Maxime mund te beje pashaporten qe ketu dhe ajo kushton 210Rls (afersisht 85€) por poblemi eshte se s'kemi asnje centim. Jemi ne pritje te pergjigjes se shoqerise se sigurimeve ... eshte e pamundur qe familjet te na dergojne para me Western Union sepse s'kami asnje karte identiteti.

Pas shume kerkimesh e telefonatash, jemi te sigurte qe per Albinen e vetmja mundesi per te bere pashaporten eshte te kthehet ne Shqiperi ... morali eshte ne fund te kembeve! Dhe per tu kthyer ne Shqiperi duhet nje "laisser-passer" - lejekalimi qe autorizon vetem nje kthim direkt ne Shqiperi (pa pasur mundesi te ndalohet ne France) dhe qe jepet vetem nga ambasadorja  qe ndodhet ne Shqiperi  e qe kthehet me date 5 dhjetor ... S'kemi zgjidhje tjeter, duhet te presim rikthimin e saj ... dhe te presim te henen per te pare ndoshta mundesine me ambasaden e Frances nqs ekziston mundesia qe Albina te kete nje leje kalimi per ne France si rezidente ne France ... s'eshte e lehte te jesh shqiptar !!

Me shoqerine e sigurimeve problemet s'jane me te vogla! Kerkesa jone e bere qe prej 34 oresh, ka filluar te shqyrtohet vetem sot, dhe sikur kjo mos te mjaftonte, banka referente ne Brzil ka nje problem informatik qe e ben te pamundur kalimin e shumes qe duhet te marrim ... dmth edhe per kete duhet te presim te henen!!!! Fatmiresisht, nje braziliane ne hotel, na dha borxh 200Rls (afersisht 80€) dhe duhet ta shtyjme me kete shume deri te henen.

E kemi fundjaven perpara, asnje plan, vec te presim "urte e bute" te henen !

Rio de Janeiro - note grise


Nous voilà à Rio après 5h de trajet en bus de Paraty. On voulait échapper aux nuages de Paraty et on arrive sous la pluie 300km plus loin...

La première impression de Rio, plutôt tiède, était à travers le bus de la gare vers le quartier de Catete où nous espérions trouver un hotel ... Mieux que cela, nous avons finalement "visité" car on a dû faire la ligne intégralement, le conducteur a oublié de nous indiquer notre arrêt comme on le lui avait demandé ! Au 5 heures de bus le long de la côte, il faut donc rajouter plus de 3 heures de bus dans les bouchons de Rio, pour se rendre compte que 30-45 minutes de bus auraient suffit.





On nous a dit qu'on allait adorer Rio mais franchement on préfére largement l'ambiance de Sao Paolo. Dans les commerces l'accueil est plus froid et on a parfois l'impression de se trouver à Paris avec les gens qui font la guele ...


 Le fameux escalier de Selaron, fait par des morceaux de céramique





""Celui qui boit devient soul
Celui qui est soul dort
Celui qui dort ne commet pas de pêché
Celui qui ne commet pas de pêché va au ciel
Parce qu'au ciel nous allons, nous buvons..."



 Ajoutez à cela un climat lourd et humide, le matin il fait gris et l'après-midi le soleil sort sa tête pour disparaitre peu de temps après et c'est un peu triste... Plus triste malheureusement la quantité de personnes dormant sur le trottoir... Ca en donnerait le vertige de voir autant de pauvreté, d'autant que nous ne sommes pas allé que dans les beaux quartiers...



Le parlement de l'Etat de Rio

Parlamenti i shtetit te Rio de Janeiro




Un mot sur l’architecture. L’urbanisme moderne brésilien a été très influencé par Oscar Niemeyer, grand architecte communiste visiblement inspiré par les grands blocs en béton que l’on pouvait trouver en Union soviétique. Le Rio moderne, c’est donc très souvent des grands immeubles sans âme qui vieillissent mal mais c'est plus joli la nuit avec le reflet des lumières sur l'eau - vue de la plage Flamengo...







Néanmoins, on serait injuste si on ne parlait pas des quelques endroits qui font de Rio toute sa réputation :

Style Copacabana ... / Stil Copacabana ...


Les plages  : quand on est arrivé sur la plage de Copacabana, si connue, on était ravi de voir ce sable blanc et fin avec en arrière plan la ville si imposante et belle à la fois... On ne l'entendait même pas, juste le bruit des vagues bien plus fortes que chez nous et qui remplissaient nos têtes...  Le paysage voisinant est agréable avec un mélange d’immeubles balnéaires, de collines verdoyantes et de petites iles perdues. Plus loin se trouve le plage de Flamengo assez mignonne aussi mais beaucoup moins peuplée et touristique.  Les gar's, pas de filles en biquini par contre plein de sportifs qui courent sur la plage, font des exercices de musculation...









Les quartiers de Lapa et Santa Theresa, avec leur ambiance, leur ruelles peintes de grafitis colorés, et donnent une superbe vue sur Rio.
Vue de Santa Theresa, d'où on voit une favela au coeur de la ville
Nous n'avons pu visiter ni le Pain de Sucre, ni monter au Cristo Bianco car le temps était relativement couvert et l'heure passe vite. Des touristes nous ont d'ailleurs dit que cela ne valait pas tout ce qui s'en dit.

La suite de notre voyage sera vers les villes baroques de Minas Gerais mais un autre ééenement imprévu fera que notre voyage au Brésil prendera une tournure inattendue !
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Rio de Janeiro - note gri

Arritem ne Rio de Janneiro, pas 5 ore udhetim ne autobus nga Paraty. Donim tu iknim reve e gjetem shiun 300 km me larg ...

Pershtypjet e para te Rio-s, goxha te vakta, i patem nga rruga me autobus nga stacioni i autobusave deri ne lagjen e hotelit, ne Catete ... Per me teper, ne "patem fatin" ta vizitonim mire Rio-n se gjati e se gjeri sepse shoferi i autobuzit harroi te na thoshte ku duhet te zbrisnim, keshtu qe e beme gjithe linjen nga fillimi deri ne fund! I bie pra qe 5 oreve me autobus per te ardhur ne Rio iu shtuan edhe 3 ore autobus neper qyetet ... duke ditur qe rruga per ne hotel behej per 30 - 45 minuta.

Na kishin thene qe do te na pelqente shume Rio po te themi te drejten preferojme shume me teper Sao Paolo. Rruges e neper dyqane, pritja eshte e ftohte dhe kemi pershtypjen sikur jemi ne Paris me njerez qe rrine gjithe hunde e buze ... (Parisi eshte i njohur per njerezit e ftohte)


Shiko fotot e shkalles se famshme te Selaron e bere me pllake ndryshme qeramike.


Me poshte teksti qe ishte ne nje pllake:
"Ai qe pi dehet,
Ai qe dehet fle
Ai qe fle s'ben mekate
Ai qe s'ben mekate shkon ne parajse
Mqs ne duam te shkojme ne parajse, do te vazhdojme te pime"

I shtohet gjithe kesaj nje kohe e rende e me lageshti, ne mengjes qielli eshte me re dhe pasdite dielli nxjerr pak koken dhe pastaj iken shpejt e shpejt ... Por me e trishtueshmja eshte tabloja qe shohim perdite e kudo, numri i njerezve qe flene neper trotuare ... duke ditur qe kemi ndenjur vetem ne lagjet " e mira" ...

Disa fjale per akitekturen. Urbanizmi modern brazilian eshte influencuar shume nga Oscar Niemeyer, nje arkitekt i njohur i epokes kumuniste i frymezuar nga blloqet e medha ne beton te Bashkimit Sovjetik. Rio de Janneiro modern, eshte i karakterizuar, nga ndertesa te medha pa karakter,  qe me kalimin e kohes behen akoma me te shemtuara .. dhe jane me te bukura naten kur reflektojne dritat ne uje ...

Gjithesesi do ishte e padrejte po te mos flisnim per disa vende qe i japin Rio-s reputacionin e njohur nga te gjithe:

Plazhet: kur arritem ne te famshmin plazh te Copacabana, ishim te lumtur te ecnim mbi reren e bardhe e aq te imet, duke pasur qytetin vetem 10m pas shpine ... ne vesh e ne koke kishim vetem zhurmen e dallgeve ...Peizazhi rrotull eshte nje mrekulli me ndertesat e bardha, kodrat e gjelbra dhe ishujt ne horizont. Me larg eshte plazhi i Flamengo-s, shume i lezetshem por me me pak njerez e me pak turistik.
S'mundem te vizitonim as Pain de Sucre, (kodra ku mund te shohim gjithe bregdetin e Rio de Janneiro) e as statujen e Krishtit te Bardhe qe ndodhet ne nje koder tjeter me pamje mbi qytetin, megjithese me sa na thane s'eshte se humbem ndonje gje te madhe.

Vazhdimi i udhetimit tone do jete drejt qyeteve baroke te Minas Gerais por nje ngjarje e paparashikuar do ndryshoje planet tona !

02 décembre 2011

Paraty - c'est mimi


On quitte Sao Paolo sous les nuages en espérant retrouver le soleil ...

La route vers Paraty est magnifique, ça longe le bord de la mer, on confirme - c'est magnifique avec les ilots qui le bordent tout au long.


Paraty est un petite ville côtière à deux heures d'Angra dos Reis (le port pour aller à Ilha Grande).  La ville est composée d'une partie ancienne avec ses bâtiments coloniaux colorés et une partie plutôt nouvelle mais beaucoup moins jolie. 


Dans la vieille ville, on retrouve des petites boutiques originales et à notre grande surprise haut de gamme avec des boutiques de créateurs. Et le tourisme l'impose ... effectivement c'est une petite ville assez touristique mais nous sommes encore en dehors de la vague des touristas donc il n'y a pas trop de monde. 

Marcia, t'aurais pu nous inviter chez toi ...
Et c'est chouette de se balader dans cette ambiance très calme qui rappelle un village de pêcheur  avec ses rues en pierres. It's so romantic !









On ne peut éviter la plage pour le plouf obligatoire et Max peut enfin essayer ses nouvelles lunettes de natation; verdict - super, en plus il voit tout en bleu - c'est pas mal vu le temps nuageux :-)



Max se trouve un ami comme d'hab :-)




Les nuages ont du mal à partir, le lendemain nous nous revéillons sous le ciel couvert, finalement nous renonçons à la visite de l'Ilha Grande et prenons le bus pour Rio de Janneiro.

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Paraty - sa lezet

Leme Sao Paolo nen re, duke shpresuar te gjejme diellin ...

Rruga drejt Paraty eshte e mrekullueshme, buze bregut te detit, me ishujt e vegjel te shperndare ne te gjitha anet.

Paraty eshte nje fshat i vogel i ndare ne dy pjese; njera me monumentet historike dhe tjetra me ndertime me te reja por me pak e bukur. Ne pjesen e vjeter, ka dyqane shume origjinale, per surprizen tone ka goxha dyqane luksi dhe galeri arti. Eh i ka keto turismi ... ne fakt eshte nje fshat turistik, por sezoni s'ka filluar akoma dhe s'ka shume njerez.

Eshte shume kendshem te shetisesh ne kete qytet qe te kujton nje fshat peshkataresh me ato rrugicat e vogla me gure. Eshte so romantic!

Pastaj e imagjinoni vete, drejtimi drejt plazhit per nje pluf. Maxime mund te provoje me ne fund syzet e notit, verdikti - super, per me teper me to ai e shikon cdo gje ne ngjyre bojeqielli - praktike duke pasur parasysh qe koha eshte gri :-)

Rete sikur s'kane ndermend te ikin, te nesermen u zgjuam prape me nje qiell te mbuluar, me se fundi hoqem dore nga vizita e Ilha Grande (Ishulli i Madh - nje nga ishujt me te bukur te Brazilit e i njohur ne gjithe boten) dhe morem autobusin per Rio de Janneiro.




Sao Paolo - on y est !


La troisième étape de notre voyage commence par Sao Paolo, le Brésil. On est impatients de découvrir cet immense pays ... ressentir l'ambiance si particulière de ses grandes villes ... arriver sur ses plages de rêves ... 

Le dépaysement commence à l'aéroport, il est immenseeee ... pour retirer de l'argent t'as le choix entre les 15 distruteurs de 15 banques, alignés l'un après l'autre. On prend le bus pour se rendre en ville, et là c'est de nouveau WOWWW, des bus grands, spacieux, propres ... bon le prix va avec, c'est même plus cher qu'à Paris. Après avoir trouvé un hôtel (qui s'apelle Rivoli :-) on part à la découverte de la ville. Il est 22h passé et même pas peur malgré les préconnisations des différents guides. Difficile de s'enfermer à l'hôtel à savoir que juste en bas de nos fenêtres c'est la grande fiesta. On retrouve cette ambiance un peu partout  et sommes agréablement surpris de l'accueil qu'on nous fait en arrivant dans les bars ... bon sans être médisant, ça nous change de la Bolivie.

Concert de rue / Koncert ne rruge

Le lendemain, nous continuons d'arpenter les rues de Sao Paolo, cette ville immense avec ses grattes-ciels à perte de vue, la plus grande agglomération urbaine de l'Amérique du Sud et la cinquième au monde! Ici on se proméne les yeux en l'air, on voit des merveilles architecturales ainsi que des édifices juste horribles; c'est tellement grand et cosmopolite qu'enfin nous avons l'impression de ne pas être vu comme des touristes. 




Musée des arts





Et c'est tellement différent de ce que nous avons vu ces deux derniers mois et de ce que nous connaissons ; il y a de tout - les cadres habillés en costar cravates qui sortent des grandes tours en verre, des enfants vagabonds, des nanas hyper extravagantes (bon les gars, pour le moment le mythe des belles brésiliennes est plutôt une rêve), des pérdicateurs exaltés qui tiennent leur spéctacle juste devant l'église, les prostitués qui essayent de trouver des clients en plein jour sous l'oeil attentif de leur macro, et le tout sous le regard constant des policiers ...










Acrobacie ... pour gagner 2 sous/









Nous y avons passé 2 jours et maintenant direction la playa, Parati!
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Sao Paolo

Etapa e trete e udhetimit tone fillon ne Sao Paolo, Brazil. Presim me padurim te zbulojme kete vend te madh ... te ndjejme atmosferen e vaçante  te tij ... te shikojme plazhet paradioziake aq te famshem ...

Ndryshimin e ndjeme qe ne aeroport, ai eshte i madhhhhhh ... per te terhequr para ke muindesi te zgjedhesh midis 15 bankomateve te 15 bankavbe te rreshtuar njeri pas tjetrit. Morem autobusin per te vajtur ne qender te qytetit, dhe aty serish Uuuuaaaa; autobusi eshte i madh, i rehatshem, ka hapesire per kembet ... edhe cmimi s'eshte i njejte me cfare kemi pare, eshte biles me shtrenjt sesa ne Paris. Pasi gjetem hotel, dalim per te vizituar qytetin. Veshtire te mbyllesh brenda duke ditur qe poshte dritares sone eshte nje bar plot me njerez dhe muzika te fton te dalesh. Dhe nje atmosfere e tille eshte kudo, dhe jemi te suprizuar nga diskutimet e para me brazilianet, qe jane shume te kendshem ... eh, me ne fund, pas ftohtesise se bolivianeve, te ben mire pak dashamiresi :-)


Te nesermen vazhdojme te sorollatemi ne rruget e Sao Paolo, ky qytet shume i madh (19 milion banore) me kullat e tij qe duken sikur shpojne qiellin, qyteti me i madh ne Amerike te Jugut dhe i 5 sti ne bote! Ketu kur ecen rruges, shikon qiellin dhe jo token, ka ndertese te bera nga arkitekt te talentuar ashtu sikur se ka edhe ndertesa te shemtuara; eshte qytet aq i madh dhe kozmopolit sa kemi pershtypjen sikur nuk dukemi si turiste ...


Eshte kaq i ndryshem nga c'kemi pare keta dy muajt e fundit; ka nga te gjitha - kuadro te veshur me kostum e kollare, femije rrugesh, vajza ekstravagande, predikues te ekzaltuar qe japin "spektakel" para kishes duke ia kutur Zotit te tyre, prostituta qe kerkojne kliente ne mes te dites, e gjithe kjo ne pranine e policeve ...


Ndenjem ne Sao Paolo vetem dy dite, na pelqeu shume por mezi po presim te shkojme ne breg te detit e te largohemi nga zhurma e qytetit!


Drejtim Parati !

Adios Bolivia


Terre de Bolivie c'est terminé, nous voici reparti pour de nouvelles aventures et un retour à "la civilisation" : le bitume va remplacer la poussière et les toilettes vont refaire leur apparition.

Que retenir de ce mois passé en Bolivie ?

Coups de coeur :

- les montagnes et paysages superbes, les plus beaux qu'on ait vu de notre vie (jusqu'à maintenant ...)
- le côté aventure : "todo est posible, nada es seguro" car rien ne se passe comme prévu
- les beaux couchers de soleil
- les belles rencontres avec d'autres étrangers
- la visite de la mine qui recadre bien les choses dans nos petites têtes trop habituées aux beaux objets en argent sans savoir d'où vient ce métal précieux
- les "marches forcées" en pleine nature
- la découverte de l'escalade et du quad
- le premier cratère franchi, sans même le savoir... trop facile pour nous :)
- la course à pied à plus de 4 000 m et sans bouteille d'oxygène sur le dos...
- nous sommes les premiers clients d'un hôtel en construction, super accueil même sans eau car il y a l'électricité...
- la route de la mort à VTT avec les mains bien sur le guidon et les freins
- voyager dans des camions de bétail en guise de bus
- traverser à pied les rivières boueuses avec l'eau jusqu'au genou

Coups de grisou :
- la pauvreté présente partouit
- rien ne se passe comme prévu... il passe quand le bus ?! grrr
- l'épine taille XXL qui empêche de marcher, rien à voir avec nos bons vieux rosiers
- l'amabilité quasi inexistente des boliviens (on a le sentiment que les touristes ne sont pas trop aimés...)
- les informations toujours fausses : le bolivien quand il ne sait pas, il répond toujours quelque chose, c'est comme ça qu'en demandant à 3 personnes différentes le temps de marche entre 2 villes on obtient entre 20 minutes, 2,5 - 3 heures, et 4 heures pour le dernier... C'est bon pour le moral et s'organiser :)
 - le temps pas si bon que cela, merci à nos Kway et polaires de ne nous avoir pas laché
- le guide du routard pas toujours précis (prix, horaires, adresse) sans compter la masse de français rencontrés dans les bons plans du guide.... A limiter à l'avenir...
- Boursorama qui a bloqué ma carte par erreur et a mis 1 mois à la réactiver (les connexions Internet n'étant pas toujours bonnes par communiquer...)
- HSBC qui a des banques "partout" mais qui sont tout le temps fermées (distributeurs accessibles aux heures d'ouverture quand il y en a)...
- la pollution au point qu'il est parfois difficile de respirer dans certaines rues étroites ou pas de La Paz
- la casse de l'objectif de l'appareil photo réflex pendant les turbulences au-dessus de l'Amazonie
- les bus au confort moyen et au nombre de passagers largement supérieur au nombre de place
- les boliviens qui téléphonent et crient dans les bus de nuit à toute heure (à 18 heures ça va mais à 2 heures du mat c'est moyen...)

Sinon quelques recommandations :
- si tu as de nouveaux billets tu vas avoir du mal à les écouler car il y a beaucoup de fausse monnaie et les boliviens n'aiment pas les billets neufs
- si tu as de vieux billets tu vas avoir du mal à les écouler car il y a beaucoup de fausse monnaie et les boliviens n'aiment pas les vieux billets
- le seul moyen de payer en Bolivie c'est en ayant l'appoint : ils n'ont pas la monnaie sur 5 bolivianos (0,50 €) et encore moins sur 100 bolivianos
- toujours avoir un duvet avec soi (dans le bus, dans le lit...) ça sert toujours
- les agences ont peu s'en passer et faire certains treks sans elles sans problèmes
- ne rien laisser dans sa chambre d'hôtel
- toujours piquer du papier toilette ou des serviettes en papier quand tu en trouves car tu ne sais pas quand tu en reverras
- prends l'habitude de ne pas chercher les toilettes trop longtemps car souvent mère nature est là elle
- toujours avoir une lampe torche et de l'antimoustique pour l'Amazonie, une alternative non testée est le lance-flamme...

En tout cas, nous sommes contents d'avoir découvert ce pays inconnu au départ! Des beaux souvenirs malgré tout ...

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Adios Bolivia



Udhetimi yne ne Bolivi mbaroi, aventura te tjera na presin dhe rikthim ne "qyteterim": asfalti do te zevendesoje pluhurin dhe tualetet do te shfaqen ...

Cfare do te mbajme mend nga ky muaj i kaluar ne Bolivi?

Gjerat qe na pelqyen me shume:
- malet dhe peizazhet e mrekullueshme, me te bukurat qe kemi pare deri me sot 
- aventura qe eshte baza ne jeten boliviane : "cdo gje eshte e mundshme por asgje s'eshte e sigurte" sepse asnjehere gjerat s'shkojne sic i parashikon
- perendimet e diellit
- takimet me turiste te tjere
- vizita e minierave qe te ben te mendohesh  kur deshiron patjeter te blesh nje objekt argjendi pa ditur se nga vjen ...
- zbulimi i kraterit te pare, pa e ditur qe jemi ne nje krater .... 
- te besh vrapin e mengjesit ne 4000 m altitude pa pasur nevoje te kesh bombola oksigjeni ne shpine :-) 
- rruga e vdekjes me biciklete duke shtreguar fort frenat
- udhetime ne kamione qe perdoren per transportin en kafsheve sikur te ishte autobus linje 
- te kalosh lumin ku kembet te fundosen dhe uji arrin deri ne gju

Gjerat qe na pelqyen me pak :
- varferia qe eshte e pranishme kudo
- asgje s'shkon sic ishte parashikuar ne fillim ... kur do te vije autobusi?? grrrr 
- gjembi XXL qe te pengon te ecesh dite me rradhe, s'ka te beje kurkund me gjembat qe kemi ne ...   
- dashamiresia gati inekzistuese e bolivianeve (kemi pershtypjen qe s'para i duan turistet ... )
- informacionet pothuajse gjithmone te gabuara: boliviani kur nuk di dicka do gjeje gjithmone nje pergjigje: keshtu kur pyesim per rrugen 3 personave te ndryshem pergjigjet per kohen qe do na beje kjo rruge shkojne nga 20 min, 2,5 - 3 ore, dhe 4 ore per te fundit ... ehe, shume praktike per moralin (se do te duhet te ecesh ne kembe) dhe praktike per tu organizuar 
- guida qe patem blere ne France dhe shpesh ka informacione te gabuara per te mos folur per numrin e pallogaritshem te francezve qe hasnim ne adresat e keshilluara nga kjo guide (na dukej vetja ne France) 
- aventurat me bankat, njera qe na blokon nje karte krediti nje muaj rresht, e tjetra qe s'fonksionon ne nje pjese te mire te bankomatave
- ajri i ndotur ne La Paz, ne piken qe ishte e veshtire te mbusheshe me fryme ne disa nga rrugicat e vogla e te ngushta  
- objektivi i aparatit fotografik  te Albines qe u thye nga tronditja e avionit ne Amazoni 
- autobuzat me konfort medioker dhe qe tejkalojne kapacitetin me pasagjereve

Dhe disa keshilla nqs ndonjehere do te doni te shkoni ne Bolivi:
- nqs ti ke kartemonedha te reja, do e kesh veshtire te paguash me to sepse gjithe tregetaret kane frike se mos jane fallco
- nqs ti ke kartemonedha te vjetra, do ta kesh te veshtire te paguash me to sepse tregetaret s'i kane qejf kartemonedhat e vjetra. 
- e vetmja menyre per te paguar ne Bolivi eshte te kesh shumen fiks: bolivianet s'kane asnjehere te thyera per kusur .. 
- mund te besh eskursione dhe pa axhensi dhe te kushton shume me lire
- regull i arte: mos le asgje me vlere ne hotel 
- duhet te kesh gjithmone me vete nje stok letre higjenike se 'sdihet se ku do te jesh me vone  
- merr zakonin te mos kerkosh gjate tualete, nena natyre eshte aty par ty ...
- te kesh gjithmone me vete nje llampe dore dhe ilac kunder mushkonjave ne Amazoni, nje alternative qe s'e testuam ishte aparat hedhje-flake ...  

Gjithesesi jemi te kenaqur qe vizituam kete vend te panjohur per ne me pare. Kujtime te bukura megjithe gjerat qe na pelqyen me pak ...