15 octobre 2011

Arriba Paracas

Du 6 au 7 Octobre 2011


Après 5h de voyage après un réveil (très dur !) à 5h du matin, nous arrivons enfin à Paracas - première étape dans le grand Sud Péruvien. C'est un petit village de pêcheur au milieu de nulle part, ou plutôt coincé entre le désert et la mer...




Sur le chemin vers le village à la descente du bus top gun dont on vous a déjà parlé, nous rencontrons un couple péruvien-allemand (le femme allemande a suivi son mari ici après avoir fait un petit tour de l'Amérique du Sud) qui nous a conseillé un petit hôtel pas cher à l'entrée du village - très bon conseil car l'hôtel est vraiment sympa quoique un peu rustique !








Il y a bien l'eau chaude mais dans une seule des 4 salles de bain communes et pour celle-ci il faut savoir prendre des risques.


Eh oui, il n'y a qu'un seul robinet d'eau, qui est bien évidemment froide et un appareil électrique directement branché sur la sortie de la pomme de douche. A côté un disjoincteur sur off. Comme Albina réclamait de l'eau chaude je me suis jeté à son secours tel un chevalier servant... J'ai donc mis sur on le disjoncteur et ai voulu augmenter la pression d'eau en touchant au système dont je vous ai parlé. Résultat : après plusieurs minutes l'eau était toujours froide et je me suis pris du jus :) Normal diront certains !






Au final, j'ai croisé la patrone une heure après et lui ai demandé comment faire... J'avais tout bon mais il fallait d'abord allumer le disjoncteur avant d'ouvrir le robinet d'eau... 


Sinon l'idée de construire un petit hôtel avec des cabanes à la façon Dhermi en Albanie est super sympa ! Par contre les murs sont en lambris et le sol c'est du béton brut... Comme quoi les artistes d'intérieur de Panam n'ont pas inventé grand chose, à Paracas c'est du classique !


Aussitôt les sacs déposés dans la chambre, on part à "la découverte" de notre village : c'est assez rigolo car on demandant aux locaux le chemin ils nous parlent fièrement "d' un boulevard" - qui signifie en fait une rue au bord de la mer d'une cinquantaines de mètres de longueur ... Il fait beau, la mer est belle,  les petits bateaux de pêcheurs complètent le charme du paysage et on discute avec un vendeur de petite sculptures ... On est bien !








Et puis Maxime peut enfin faire son jogging du matin ... et le cadre n'est pas parmi les plus moches :-)






Mais parlons un peu de Paracas : il a commencé être fréquenté par les touristes il y a 2-3 ans, partout on voit des immeubles en construction (suite aussi au tremblement de terre de 2007).


Le tourisme est d'ailleurs un des secteurs  les plus développés avec la pêche, l'export de sel et l'extraction de minerai.


Un tourisme qui relève bien le contexte de la société péruvienne, une société à deux vitesses.  Nous étions dans la partie backpackers des touristes de Paracas alors qu'il y a un établissement sous haute surveillance pour les riches du Pérou : comprendre 300 dollars la nuit avec au minimum 6 nuits à réserver. La clientèle n'est même pas internationale et les habitations sont au nombre de 120 petites maisons magnifiques...






On connait bien le sujet car on a profité des travaux des jardiniers pour entrer par une petite porte et s'y balader. Comme ils sont aux petits soins avec leurs clients on s'est fait vite repérer et on a prétexté vouloir prendre un café. D'alleurs on s'est dit que c'était l'occasion pour Albina de boire un vrai espresso dans le pays qui l'exporte ... et un chocolat chaud pour moi. Vue magnifique sur la piscine et les plantations de l'hôtel avec au loin les dunes de sable et la mer à 15 mètres.


Coût de l'opération 8$ ce qui n'est pas donné pour un espresso et un chocolat chaud très approximatifs mais de bonnes mignardises...




On longeant le bord de la mer, on se rend compte que "the hotel" est suivi par des belles résidences secondaires, où on aperçoit de loin les employés qui les entretiennent dans le quotidien ...






On a l'impression que le village est séparé d'une façon nette en deux parties: "le peuple" d'un côté et les riches de l'autre .... Le "mur de Paracas" est bien là !


Le lendemain nous sommes allées visiter les Islas Ballestas. C'était l'occasion de "goûter" aux petites excursions touristiques mais en même temps c'est le seul moyen pour visiter les îles car elles sont protégées. Avant d'arriver sur l'île on voit la figure d'un candélabre qui date de 1820 bien qu'on l'ait cru d'abord qu'il avait été tracé en même temps que les lignes de Nazca. Visible seulement depuis la mer, hauteur 200m et largeur 70m, c'est un point de repère pour les marins voguant vers les mers australes.




Une fois arrivés on est émerveillés par la quantités des oiseaux, de phoques, de fous blancs ...









Et une espèce de palmipède en voie de disparition, le pingouin de Humboldt, qui ne mesure que 60 cm !








Une super promenade de 2h accompagnée des très bonnes explication de notre guide qui jonglait entre l'anglais, l'espagnol et le français.


Quoi vous dire, un petit village bien paisible qu'on a bien eu du mal à quitter !






  









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