10 novembre 2011

Rrurrenabaque, la rencontre avec la forêt amazonienne



Il est 5 heures, La Paz se lève... Euh non, il est plutôt 6h30 et nous nous réveillons tout juste  pour partir à l'aéroport afin d'être 6h30 là-bas, soit 1 heure avant le décollage de l'avion.

Pour information, le trajet en taxi fait 30 minutes... Non il n'y a pas d'erreur, seulement il  y  a eu la fiesta en face de l'auberge de jeunesse la nuit et nous avons y du mal à dormir, résultat aucun de nous deux n'a entendu la montre sonné à 5h30.

Vue de haut d'une partie de La Paz / Pamje nga lart e nje pjese te La Pa



Préparation commando : on remplit les sacs et s'habillent en maximum 5 minutes puis on court dans la rue et on attrappe le premier taxi qui passe. Pas besoin de négocier, il nous propose d'office le prix normal. La mission pour lui est de nous amener le plus vite possible à l'aéroport militaire de La Paz car nous prenons la compagnie militaire que est nettement moins chère que les vols classiques de l'autre compagnie concurrente. Au début tout va bien mais premières frailleurs quand on se rend compte que l'aéroport est en hauteur et que la voiture n'avance presque pas dans les côtes ! Ouf on est enfin sur du plat mais c'est jour de marché...
Nous ne sommes plus qu'à moins d'un kilomètre mais avec les sacs c'est impossible, on reste coincé dans le bouchon... Ca y est le feu repasse au vert pour au moins la cinquième fois et nous voici devant l'entrée de l'aéroport. Les militaires nous ouvrent le portail, il est 7h25 et l'avion décolle à 7h30 (petit rappel du timing légèrement serré).

Là de nouveau organisation commando : on demande au taxi d'attendre 10 minutes pour voir si on repars à l'auberge de jeunesse ensemble et je pars en courant pour atteindre le guichet d'enregistrement pendant que Bina prend tous les sacs dans le taxi. Je toque à la première porte : fermée. Deuxième porte : dortoire des militaires. Troisième porte : fermée. Je cours devant l'autre bâtiment et là miracle il y a du monde. 

J'arrive au guichet avant 7h30 mais on me dit que c'est trop tard ! J'explique que le taxi a mis plus d'une heure à faire un trajet de 30 minutes, que je n'ai plus d'argent pour un autre billet.... Longue discussion entre les militaires puis ils disent oui ! Hourahhhhhhhhhh ! Pesée des bagages, paiement de la taxe d'aéroport et on se précipite à la porte d'embarquement. 

Là un couple de français attend depuis heure, ehoui ils ont commis l'erreur d'arriver à l'heure :) ! Blague à part, le chien renifle nos bagages pour voir s'ils sont conformes puis on attend. Au bout de 30 minutes on voit les bagages des autres qui sont vidés de l'avion ou plutôt jetés à même le sol (attention à la casse !).

Finalement l'avion ne partira qu'avec 2 heures de retard, soit à 9h30.

Le vol se passe presque bien dans ce petit avion type militaire reconverti en avion civil. Mais en réalité je  ne sais pas ce qui se passe mais peu après le décollage je commence à tousser fort, puis à manquer d'air sérieusement comme si j'étouffais... Là le couple de français me donne un peu de leur jus d'orange bolivien et je prends de la ventoline puis cela passe au bout d'un moment. a son tour Albina connait des difficultés : grandes peurs au dessus de la forêt amazonienne lorsque les turbulences commencent, et il y a de quoi nous nous retrouvons dans Space Mountain : les turbuilences sont si violentes que nous décollons du siège avec quelques sacs (heureusement qu'on avait la ceinture !).

Arrivée à l'aeroport / Mberritje ne aeroport 


A l'arrivée je suis sourd de l'oreille gauche et cela va durer une semaine et l'appareil photo réflex bien posé à plat sur le siège à côté de moi est mort : l'objectif s'est cassé à cause des turbulences et d'une petite fragilité due à une chute il y a un mois.


Rurrenabaque : un aéroport avec piste mi-bitume et mi-herbe, 32°C qui paraissent 42°C à cause de l'humidité et rien autour, bienvenue en Amazonie !



Arrivés dans le village nous avons déjà perdu plusieurs litres d'eau, mon tee-shirt est près à être essoré... Dur dur le pays du soleil :-) 


Rrurrenabaque
Nous allons finalement passer beaucoup de temps dans ce petit village où il n'y a que des motos et quasi pas de voiture. Même less taxis sont des motos! On voit parfois des familles de 4 sur une moto ...  Les gens sont très différents de ceux que nous avons vus dans les autres villes boliviennes. Ici, on ne voit pas des femmes en costume traditionnel. La plupart se promène en short et en T-shirt, comme les hommes. L´ambiance est tropicale  et les gens très souriants (et très commerçants!) 

L'électricité fonctionne un peu le soir et pendant la nuit : la vraie aventure débute...




Après avoir fait le tour des agences on part gravir le mirador et voir la source d'eau naturel avec un italient croisé dans une agence. La pluie nous a amené dans le même agence ainsi que 2 françaises et grâce à cela on part avec la même agence pour faire 3 jours et 2 nuits dans la jungle en mode camping (pas d'eau ni d'électricité, de toute façon ça ne sert à rien :)).



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Rrurrenabaque, takimi me pyllin tropikal 


Eshte ora 5 e mengjesit, La Paz po zgjohet ... Eh jo, ne fakt eshte ora 6 e gjysem, sapo na doli gjumi dhe avion per te ikur ne Rrurrenabaque eshte ne ora 7 e gjysem, dmth nje ora para nisjes jemi akoma ne hotel ... 

Rruga deri ne aeroport ben 30 minuta ... jo jo s'ka asnje gabim, mos u çudisni, eshte e vertete e gjithe kjo ... e verteta eshte se naten e kaluar ka pasur nje feste afer hotelit dhe mezi na zuri gjumi; rezultat asnjeri s'e degjoi zilen e mengjesit qe ra ne ora 5 e gjysem ... 

Nejse, pergatitje komondo si kohe lufte: 5 minuta per tu veshur e per te mbledhur rrobat ne çanta e dalim me vrap ne rruge, marrim taksine e pare qe pame. Mision: te na çoje sa me shpejt ne aeroportin ushtarak te qytetit: do te udhetojme me nje avion ushtarak qe eshte me i lire se sa te tjeret. Ne fillim cdo gje shkon mire po pastaj fillojne te "dridhurat" sepse taksia mezi i ngjitet malit (per kujtese La Paz eshte ne faqe te malit dhe aeroporti ndodhet ne maje). Uf, me ne fund arritem ne maje por eshte dite pazari dhe ka shume trafik ...

Jemi gati nje kilometer nga aeroporti, ne fillim menduam te marrim çantat ne shpine dhe te vrapojme por eshte cike me rrezéik sepse trfaiku eshte i dendur dhe ka shume njerez ne rruge ... S na ngelet gje tjeter vecse te presim: semafori kalon ne jeshile per te 5-ten here qe kur jemi ketu dhe me ne fund arritem. Dy ushtarake na hapine deren e hyrjes, eshte ora 7 e 25 dhe avioni niset ne ora 7 e 30 ...

Prape organizim ushtarak: i themi taksise te na prese 10 min se ndoshta kthehemi prape me te ne qytet, Maxime niset me vrap per te bere rregjistrimin e Albina merret me çantat. S ka asnje tabele dhe Maxime s'di ku te shkoje: i bie deres se pare - e mbyllur; dera e dyte - eshte fjetorja e ushtarakeve; dera e trete - e mbyllur. Vrapon drejt nderteses tjeter: mrekullia ekziston, aty ka njerez :-)

Maxime arrin ne sportel ne ora 7 e 30, dmth ora e nisjes, dhe i thone qe s'hypim dot ne avion. Fillojne shpjegimet e justifikimet: taksia qe na vonoi nga trafiku, qe s'kemi para te blejme nje bilete tjeter ...dhe pas nje dikutimi te gjate mes ushtarakesh, me ne fund na thone PO. Urraaaaaaaaaa, japim bagazhet, paguajme taksen e aeroportit dhe drejtohemi drejt deres per te marre avionin

Qeni kontrollon qe bagazhet tone jane ok dhe presim. Pas gjysem ore shohim qe bagazhet i zbresin nga avioni dhe i hedhin pertoke ... Na lajmerojne qe avioni do te niset 2ore me vonese, dmth ne ora 9 e 30 ...

Mund te themi qe rruga mund te kishte shkuar edhe me mire. Sapo avioni u ngrit Maxime filloi te kollitej shume fort aq sa s'mbushejj dot me fryme dhe gati po mbytej; fatmiresisht nje çift belg qe s'ishin shume larg nesh na dhane nje leng portokalli. Lengu i portokallit nga njera ane dhe ventolina nga ana tjeter, dhe gjendja u qetesua pas disa minutash. Me pas ishte rradha e Albines qe perjetonte momente te veshtira: ishim siper pyjeve amazoniane kur avion kaloi ne nje zone me trazira - trazirat jane aq te forta sa ne nje moment u gjetem ne ajer, mire qe kishim rripat e sigurimit.

Kur arritem Maxime s'degjon nga veshi i majte (do jete "shurdh" nje jave rresht) dhe aparati fotografik qe ishte ne sendiljen afer nesh eshte thyer ...

Rurrenabaque : nje aroport ne mes te fushes me bar, temperatura eshte 32° po qe duken si 42 nga lageshtira e ajrit (ne mengjes ne La Paz temperatura ishte 15°) 

Kur arritem ne fshat, kemi djersitur aq shume se na duket se i kemi humbur ca litra uje, t-shirtat jane bere per tu shtrydhur .... eh, eshte veshtire te jesh ne nje vend me diell :) 

Ne do te kalojme goxha kohe ne kete fhsta ku s'ka mmakina por vec motora. Elekriciteti funksionon vec ne darke, nje aventure e vertete fillon ...

Pasi u rame rrotull axhensiove te udhetimit, ju ngjitem malit me padurimin per te pare pylon tropikal bashke me nje italien qe e takuam ne nje axhensi. Ne fakt mbasdite ra shi dhe ne u gjendem ne kete axhensi bashke me dy vajza te tjera franceze, keshtu formuan grupin per tu nisur ne xhungel; tre dite e dy nete ne mes te pyllit pa uje e pa drita ... 

3 commentaires:

  1. Coucou les bloggeurs!!
    C'est détaillé, précis, imagé, sans être trop personnalisé ...
    Auriez vous pensé à un éditeur ???
    Big bisous
    Maman / Krushka

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  2. Bonjour tous les deux

    J'y étais. Par contre vous êtes chanceux, il y a deux ans il n'y avait pas de bitume sur la piste de l'aéroport :)

    par contre j'ai l'impression que d'un tour sur l'autre en foret on fait les mêmes choses

    Reynald

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  3. Coucou les jeunes mariés,

    Et oui cela ne se renouvelle pas trop par ici, ils vendent tous la même chose au même prix et au même endroit :)

    A +

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