11 novembre 2011

Crocodile Dundee - El origin en las pampas


3600m de dénivlé, 1h d'avion avec des émotions très fortes au point d'avoir un infarctus :-) (mais bon, en bus c'est 20 heures de trajet !), ce serait dommage de partir de Rrurrenabaque sans visiter las pampas. Après avoir fait le tour de quelques agences nous décidons de partir avec Amazonicas. On est un groupe de 9, les 7 autres sont des israéliens qui ne parlent même pas français ou albanais :)

Départ pour trois heures de 4x4 sur une route défoncée jusqu'à la rivière où nous attend notre guide Jimy, avec sa pirogue. Puis encore trois heures de bateau sous un soleil de plomb pour rejoindre notre campement. 



Las pampas, étant très peu boisées, cette zone où la végétation est beaucoup moins dense que la jungle permet de voir beaucoup plus d'animaux tels que caimans, aligators, capibaras, hérons, des dizaines d'oiseaux des marécages, des tortues et des dauphins roses ! 

 












Arrivés au campement fait de petites cabanes sur pilotis au dessus des crocodiles. Nous avons de la chance, les dortoirs sont pour 7 personnes et on nous met dans une chambre double avec "baño privado" (comprendre douche et WC rien que pour nous, le grand luxe !) et un lit rose :-). Elle est pas belle la vie ?! Le campement est assez sympa avec des petites cabanes de toutes les côtès au milieu des arbres et les singes viennent nous rendre régulièrement visite. Ces singes sont malheureusement habitués à l'homme et aux poubelles de nourriture qui sont dans les campements, ils ne chassent plus et viennent à l'encontre de l'homme pour quelques friandises ...



Puis, coucher de soleil sur l'Amazonie depuis le miradore où la vie est superbe. Peur du vide s'abstenir car le mirador dessert une passerelle très penchée sur le côté et à chaque pas tout vibre !! Albina en rafole et Max s'accroche à la rampe :)...










Après le dîner, on part à la chasse aux crocos... Equipées de nos lampes torches, le guide attrape un petit alligator qui fait la joie des mecs qui se prennent en photos avec lui dans les bras !










Le lendemain on se réveille avec la pluie ... heureseusement elle s'arrête après le petit déj et on met les bottes pour partir à la recherche de l'anaconda. On marche 2h dans les marrais avec de l'eau jusqu'aux cuisses, des moustiques voraces et une odeur insupportable ... Mais, l'anaconda ne s'est pas montré, il faisait certainement trop froid sous le ciel nuageux de cette journée.


L'après midi est dédié à la pêche aux piranhas: impressionant la richesse de ce fleuve où le petit bout de viande sur le hamçon disaparait dès il qu'il touche l'eau. Max a pu trouver la bonne technique de pêche, il a pêché 8 piranhas ! Nous les avons mangé le soir même. Enfin manger est un bien grand mot, car autant le piranhas se régale de viande autant l'homme n'a en fait pas grand chose à manger sur le dos du poisson !


Le troisième jour après une petite balade dans le rio et une baignade à haut risque pour Max et un israélien, ils partentnager au milieux des crocrodiles et des piranhas pour approcher les dauphins roses.  Mais où es-tu Flipper ?


 Au final, Max a gardé ses pieds sans aucune égratignure (c'est Virgil qui a demandé si le crocrodile lui avait mangé les pieds en nageant avec eux ! Il est fort hein le petit neveu ?!).

Ensuite préparation des sacs et nous prenons le chemin de retour. Et là subitement le moteur de notre pirogue lâche ... on est sur le fleuve au milieu des crocodile et le soleil tape dur! Heureusement l'autre groupe qui était avec nous dans le campement ne tarde pas à passer et nous mettons une corde pour attacher les deux pirogues ensemble qui sont menées par un seul moteur ... la vitesse est bien limité et il fait plus de 35°, nous sommes en plein soleil ! La corde lâche mais on refait le noeud...

Heureusement que les paysages sont magnifiques
La découverte continue et je me fais un énorme plaisir de photographier les oiseaux ...

 

 








Le proverbe bolivien s'applique bien en toute circonstance : "Todo es posible, nada es seguro" - "Tout est possible mais rien n'est sûr".

Arrivés à Rurrenabaque nous achetons le billet de retour vers La Paz ... par avion, malgré les aventures de la dernière fois, pas très envie de prendre le bus et de voyager pendant 20h par 35° ...

Nous avons une journée de "repos" devant nous, et savons déjà ce qu'on va faire: piscine et bronzage :-)

Youpi, vive les vacances:-) / Urra, rofshin pushimet :-)
Un dernier dîner avant de partir avec notre ami iltalien, Daniel baptisé Cesar avec lequel l'hasard a fait que nous avons partagé pas mal d'aventures entre la selva et las pampas pour ne pas parler des discussions sans fin autour d'un verre de vin sur la rationalité, le goût, l'objectif et le subjectif ... Développeur informatique, il a pris une pause d'un an dans sa vie pour pourvoir voyager et réfléchir à ce qu'il va faire par la suite. Le lendemain nos chemins se séparent, il prend le bateau vers le lac Titicaca et nous prenons l'avion. Pour le moment une bonne bière fraîche et honneur à la cuisine bolivienne !




Santé ! Gezuar ! Salud !
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Pampas - vazhdim i udhetimit ne Amazoni

3600m denivle, 1 ore avion me emocione aq te forta sa rrezikon infarktus (nga ana tjeter me autobus rruga eshte 20 ore ..) do ishte "gjynah" te iknim nga Rrurrenabaque pa shkuar edhe ne pampas. Pasi u rame rrotull axhensive vendosem te nisemi me Amazonicas, kesaj here jemi nje grup 9 vetesh, 7 te tjeret jane izraeliane dhe s'flasin as frengjisht as shqip :-)

3 ore udhetim ne 4x4 ne nje rruge me gropa deri ne lume ku na pret Jimy, shoqeruesi yne, me anije. Edhe 3 ore te tjera lundrim nen diellin qe te vlon per te arritur ne kamp.

Pampas eshte nje zone e Amazonise ku vegjetacioni eshte me pak i dendur se sa ne xhungel keshtu qe kemi mundesine te shohim fare lehte kafshe te ndryshme: krokodile, zogj te ndryshem, shqiponja, breshka uji, delfine rose ... Bile Max u fut ne uje duke shpresuar se do te notonte me delfinet po pa sukses, ata jane shume finoke dhe preferojne te luajne kuka-fshehurazi, dallojme here pas here kurrizin ose nje krah ...

Me ne fund arriojme ne kamp qe eshte i ndertuar mbi "kunja" per te mos qene ne nje nivel me token dhe per tu mbrojtur nga krokodilet. Eshte goxha kendshem dhe majmunet vijne te bejne vizite here pas here; ne fakt ata jane mesuar me pranine e njerezve ne kete zone dhe vijne me shpresen se do te hane ndonje banane ... 

Perendim i diellit mbi Amazoni, thjesht nje mrekulli ....

Pas darke, u nisem ne kerkim te krokodileve, syte e tyre marrin ngjyre te kuqe naten. Jimy kap nje krokodil te vogel dhe gjithe djemte "bejne te fortet" duke dale ne fotografi me te. 

Te nesermen dalim ne kerkim te anakonadave qe jetojne ne moçalishte. Ecem 2 ore me ujin deri ne gju, mushkonja dynjaja dhe nje ere te pasuportueshme ... Por megjithe keto sakrifica, s'pame anakonda !

Mbasditja eshte e dedikuar peshkimit : eshte impresionuese pasuaria e ketij lumi, sapo hedhim gremçin me mish ne uje, mishi zhduket pa patur kohe te numerojme deri ne dy! Maxime e kapi shpejt "tekniken" e peshkimit, kapi plot 8 peshq ! 

Diten e fundit, Max dhe nje izraelian u perpoqen edhe nje here te notojne me delfinet ... megjithese "rreziqet" ishin te medha, not mes krokodilave per nje delfin ... dhe ai prape s'denjoi te nxjerre koken nga uji :-). Gjithesesi çdo gje shkoi mire, dhe Max doli nga uji pas asnje gervishtje (Virgil kishte frike se krokodili do i hante kembet dajes :-)  

Pasi beme gati çantat morem rrugen e kthimit ... kur papritur ne mes te lumit dhe te krokodilave, motori i anijes dha shpirt. Fatmiresisht nje grup tjeter kalmoi aty afer, lidhem dy anijet bashke dhe u nisem. Shpejtesia eshte goxha e limituar, nje motor per dy anije, dhe diellin e kemi pingul ne koke ... 

Me pas, edhe tre ore makine me 4x4, kesaj here shoferi e kishte mendjen me teper te rrota e perparme ne vend qe te shikonte rrugen. KIshim deshire ti thonim: "mos u bej merak, nqs rrota te iken do e ndjesh menjehere, s'ia vlen ta mbash mendjen aty ... ". Nga ana tjeter sa here qe kelonim gropat mbante me dore pasyren e jashtme (s'me kujtohet se si thuhet ne shqip :-) ne vend qe te shtrengonte timonin ... Me e forta eshte se ishte po ky shofer qe ne rrugen e ardhjes e zinte gjumi duke ngare makinen ...

Proverbi bolivian gjen vend ne çdo rrethane : "Todo es posible, nada es seguro" - "Cdo gje eshte e mundur por asgje s'eshte e sigurte"

Me te arritur ne Rrurrenbaque bleme bileten e kthimit, kemi nje dite "pushimi" para nesh, e dime se çfare do te bejme : pishine dhe nxirje !

Nje darke e fundit me mikun tone italian, Daniel ose Cezar (emri qe i dhame ne xhungel). Rastesia beri qe te takoheshim dhe kaluam shume kohe e momente te kendshme bashke ne xhungel apo ne pampas per te mos permendur diskutimet pa fund mbi racionalitetin, shijet, objektivitetin apo subjektivitetin ... Informaticien, ai e ka lene punen dhe ka vendosur te beje nje "pushim" per nje vit, te udhetoje e te mendoje se çfare do te beje me pas. Neser rruget tona do te ndahen, ai do niset me anije drejt liqenit Titicaca dhe ne me avion drejt La Paz. Per momentin perfitojme nga birra e ftohte dhe specialitet kulinare te kuzhines boliviane.

1 commentaire:

  1. "Todo es posible, nada es seguro"
    Ohhh, que c'est vrai ! Faites attention à vous les ptits loups : les piranas, ça aime manger les pieds, c'est Virgil qui l'a dit... :)
    Milles bises de Paris,
    Marcia

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