16/02 - Bye bye la Malaisie

Notre périple en Malaysie est arrivé à sa fin. Nous avons juste visité un petite partie (la côte ouest et un peu le centre du pays) à cause de la saison des pluies actuelle.

Comme dans chaque pays il y a eu des bons moments et des moins bons, des déceptions mais aussi de belles découvertes et une fois de plus on bien porté notre maillot de « backpacker » avec les aventures et les surprises que cela comporte.

La déception vient surtout des énormes plantations de palmiers partout, à perte de vue, qui ont pris la place de la végétation habituelle du pays... On détruit les forêts pour planter les palmiers, quel gâchis ! Un autre « cancer » du pays est la gestion de ses déchets : de tous les voyages faits on n’a jamais vu un tel état, il y a des déchets partout en ville, à la campagne, t leur odeur témoigne du temps qu'ils passent stockés à l'air libre… Ca nous a marqué d’autant plus qu’on venait de Singapour,  la ville/état aseptisée, et qu'on se retrouvait dans le pays le plus sale de notre périple, excepté dans certains quartiers de Kuala Lumpur près des tours Petronas, et encore…

Il est aussi difficile de rester indifférent quand on voit toutes ces femmes entièrement habillées et voilées à la plage. Dans un pays aussi chaud et avec une eau aussi belle, de voir ces femmes ne pas pouvoir profiter de la baignade comme nous, nous laisse un sentiment de liberté écorchée.

Mais il n’y a pas que du négatif : on a apprécié de ne pas être importuné par les gens pour acheter un truc ou pour avoir un billet en échange d’un service. On a adoré notre petite île paradisiaque Pangkor, l’ambiance particulière d’Ipoh, les paysages magnifiques  de Cameron Highlands et les petits tours en stop.

Il est vrai que nous n'avons pas vraiment accroché mais en même temps notre séjour était assez court et on est certains que le pays a encore plein de choses à découvrir. Malgré tout pas de regret d’être venus !

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Bye, bye Malajzi


Udhetimi yne ne Malajzi mbaron ketu. Vizituam vetem nje pjese te vogel (bregdetin ne perendim dhe pak qendren) per shkak te stines se shirave qe eshte ne kete moment ne kete zone.

Si ne çdo udhetim ka pasur momente te mire dhe te tjere me pak te mire, zhgenjime por edhe surpriza te kendshme.

Zhgenjimi kryesor edhen nga semundja kryesore qe grryen vendin dhe "mjeket" e tij  jane goxha te keqinj: e kemi fjalen per plantacionet e palmave (nga te cilat prodhohet vaji i palmes), jane te medhaa, pa fund! Eshte per te ardhur keq kur mendon siperfaqe te tera pyjesh qe jane rrafshuar per tu lene vendin ketyre plantacioneve ! Nje "semundje" tjeter e vendit jane plehrat, nga gjithe udhetimet qe kemi bere s'kemi pare nje vend me më teper plehra, ka kudo: ne qytet, ne fshat, era e tyre eshte deshmitare e kohes qe stokohen aty ... Na rane akoma me teper sy sepse vinim nga Singapuri, qyteti/shtet i dezinfektuar, ne vendin ku pastertia e mjedisit s'ben pjese ne pikat e tij te forta.

Ishte e veshtire te rrije indiferent lur shikon gjithe keto gra te veshura ose te mbuluara ne plazh (shumica e popullesise ne Malajzi eshte myslymane). Ne nje vend ku ben kaq nxehte dhe deti eshte kaq i bukur, te vjen keq kur shikon keto gra qe lahen me gjithe rroba dhe s'perfitojne dot plotesisht, te le nje shije te keqe dhe ndjehesh keq qe ti ben pikerisht te kunderten ...

Por s'pati vetem pika negative: e çmuam faktin qe si turist qe jemi, tregetaret s'na vijne nga mbrapa per te na shitur diçka ose sa here qe kemi nevoje per diçka te na duhet te paguajme. Adhuruam ishullin tone Pangkor, atmosferen e veçante te Ipoh, peizazhet e mrekullueshme te Cameron Highlandes. 

Eshte e vertete qe ky udhetim s'ben pjese ne kujtimet tona me te bukura por ne te njejten kohe ndenjem shume pak dhe jemi te sigurte qe vendi ka akoma gjera te tjera per te zbuluar. Gjithesesi te kenaqur qe erdhem ... dheqe  po ikim :-) 

15/02 - Kuala Lumpur (2), au revoir !

De retour à Kuala Lumpur (KL pour les locaux), demain nous prenons l'avion pour le Vietnam. A vrai dire quitter les magnifiques paysages de Cameron Highlands et revenir à la capitale bruyante  était un peu dur d'autant plus que notre premier passage ne nous pas laissé un très bon souvenir.

Cette fois-ci nous changeons notre quartier de "résidence" et optons pour le Triangle d'Or, un quartier animé par les boutiques et centre commerciaux, bars, centre de massages, grands building et petits restaurant de rue.

Immeuble du Sultan Abdul Samad
 (fin 19eme) et la tour de 41m 

On continue à arpenter les rues de la capitale en long et en large, découvrir ses bâtiments coloniaux de style victoriens, indiens, chinois ou arabes, bâtis fin 19ème et début 20ème siècle grâce aux richesses de l’étain (pour les boites de conserves entre autres) et du caoutchouc naturel (issu de l’hévéa). Aujourd’hui la Malaisie prospère grâce au pétrole et à l’électronique.

KL est aussi le miroir de la population du pays : chinois, malais et indien cohabitent ensemble, une mosaïque ethnique assez surprenante. Ils ont tous leur quartier, ça fait drôle et on a la sensation d’être un peu partout tout en étant nulle part … Une richesse multiculturelle que le pays veut mettre en avant, d’où le « nouveau symbole », le 1 – Malaisie qui signifie le pays uni.

 

Un tour aussi aux "Batu caves", des grottes immenses qui servent comme lieu de culte pour les hindous. Impressionant mais une fois de plus très sale ! Les singes se trouvent en liberté dans ces cavernes, ce qui fait rire au début mais après on comprend vite qu'ils peuvent être dangereux, attention à toi si t'as une banane à la main ...! 

Albina en profite pour faire un henné par une jeune fille indienne, on était admiratifs de sa rapidité et de la qualité de reproduction du dessin de son "book".

Au final nos premières impressions n'ont pas changées, on n’est pas vraiment fan de la capitale, certains quartiers sont intéressants à visiter, mais on ne retrouve ni la beauté des villes modernes, ni l’excentricité des grandes villes asiatiques.

Etape suivante: le Vietnam !!

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15/02 – Kuala Lumpur (2), mirupafshim !

Kthehemi serish ne Kuala Lumpur (KL per vendalinjte), te nesermen marrim avionin per ne Vietnam. Me thene te drejten te leme peizazhet magjike dhe qetesine e Cameron Highlands e te kthehemi ne mes te zhurmes se kyeqytetit ishte pak e veshtire aq me teper qe Kuala Lumpur s’na kishte lene nje pershtypje shume te mire heren e fundit kur ishim.

Kesaj here vendosem te nderrojme lagje, do te rrijme Triangle d’Or, nje lagje e mbushur me dyqane e qendra komerciale, bare, qendra masazhi, ndertesa biznesi, restorante …

Vazhdojme tu biem rrugeve kryq e terthor e te vizitojme ndertesat koloniale –stil viktorian, indiane, kineze apo arabe, te ndertaura ne fillim te shekullit te 20 fale prodhimit te kallajit (i perdorur sidomos per kutite e konservave) dhe te kautçukut natyral. Sot Malajzia zhvillohet ne saj te dy aktiviteteve kryesore : nafte dhe elekronike.

KL eshte edhe pasqyre e popullesise se vendit : kinez, malez dhe indiane jetojne bashke, nje mozaik etnik qe te çudit. Te gjithe kane lagjet e tyre, te jepet pershtypje sikur je kudo dhe askund ...Nje pasuri kulturore qe vendi do te veje ne dukje, ndaj edhe simboli i ri i Malajzise : 1 – qe do te thote vend i bashkuar.

Ndertesa e Sulltan Abdul Samad (fund i shekullit te 19), me kullen 41m (foto)

Shkojme te vizitojme edhe « Batu Caves », shpella te medha qe sherbejne si vend kulti per indianet. Impresionuese por pis ! Majmunet sillen rrotull ne liri te plote, qeshim ne fillim e duam te luajme por pastaj e kupton shpejt qe eshte me mire tu rrish larg, i shkreti ti nqs ke ndonje banane ne dore … Albina perfiton nga rasti per te bere nje vizatim me këna ne dore : eeshte nje vajze indiane qe e beri, ishim admiratif me shpejtesine dhe saktesine me te cilen e riprodhoi figuren thjesht duke pare nje foto !!

Si konkluzion, pershtypjet e fillimit nuk ndryshuan, s’mund te themi se jami « fan » te Kuala Lumpur, ka lagje intresante per tu viiztuar, por ne pergjithesi nuk gjejme as bukurine e qyteteve moderne dhe as veçantine  qyteteve te medha aziatike.

Etapa tjeter: Vietnam !

14/02- Cameron Highlands, les plantations de thé

Qui vient à Cameron Higlands, ira voir sans doute les plantation de thé tellement connu dans la région, c'est donc notre programme d’aujourd’hui.
On débarque à 9h à la gare routière mais le prochain bus est à 10h30 malgré les horaires affichées qui  indiquent un bus toutes les heures … On décide marcher et de faire du stop ! On quitte la ville et au bout de 5 minutes c’est  une camionnette qui s’arrête, devant le conducteur, sa petite fille de 2 ans et nous, c’est rigolo, le genre de truc qui ne risque pas d'arriver en France :) surtout quand on ne fait jamais de stop ! Par contre la ceinture n'existe pas... Il nous dépose à Brinchang, une autre ville plus près des plantations de thé, et là il nous reste encore une dizaine de kilomètres avant d’arriver. On se met à marcher de nouveau et très rapidement c’est un couple de jeunes qui s’arrête. Coup de bol, ils vont au même endroit que nous. 

On emprunte une rue sinueuse qui monte dans la montagne. Le paysage que l'on découvre est merveilleux. Et là première surprise : les pieds de thé ressemblent beaucoup aux pieds de vignes en fait alors que nous pensions que le thé provenait de fleurs, il s'agit en réalité d'arbustes de petite taille, on en apprend des choses !  Des collines entières recouvertes de thé, on dirait une grande pelouse géante avec des reflets vert.


On aperçoit au loin les ramasseurs, il n’y a a rien à part ces collines vallonnées et par ci par là des petites maisons qui donnent encore plus de charme, c’est magnifique ! Pour Albina c’est la plus belle chose de la Malaisie de tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant.

Pour la petite histoire ce sont les anglais qui ont la bonne idée de planter du thé ici, le climat est idéal ; ni chaud ni froid et il y a assez d’eau. Les Malaisiens ont su garder la technique et produisent au jour d’aujourd’hui un thé d’excellente qualité.  

A la Tea Factory on a pu voir concrètement tout le processus en commençant par le ramassage (qui par endroit se fait encore à la main), la déshydratation, le séchage, la séparation en fonction de la qualité des feuilles... En fait le thé noir, vert ou rouge ce n’est pas autre chose que les particularités du processus de traitement des feuilles et ce n’est pas des plantes particulières.

On fait une partie de notre chemin de retour avec un couple franco-italien et un autre malaysien qu’on rencontre sur place mais on les quitte assez rapidement car on a envie de marcher à pied et de profiter encore un peu plus de la zénitude des lieux. Mais ça ne va pas durer, le couple avec lequel on est arrivé arrête la voiture à nos pieds et nous partons finalement avec eux au Green Farm, un marché de fruits, légumes et fleurs.



On va visiter par la suite des plantations de fleurs, orchidées, cactus, c’était super à visiter, j’adore les fleurs et suis toujours admirative face à ceux qui savent s’occuper des plantes moi qui suis capable de faire mourir même les cactus…

Et puis le must avec le Big Red Strawberry Farm où une halte de dégustation s’impose : gaufre et smoothies de fraises, excellent !!






De nouveau du stop, et cette fois ci ce sont deux étudiantes qui nous emmènent jusqu'a la gare routière pour prendre le bus direction Kuala Lumpur.

Voilà, en résumé une très belle journée en grands auto-stoppeurs! Encore un très beau souvenir !

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14/02 - Cameron Higlands, plantacionet e çajit

Shkojmen ne stacion te autobuzit ne ora ne 9 dhe na thone qe atubuzi tjeter eshte ne ora 10 e gjysem. Vendosem te bejme vizitat ne auto-stop. Largohemi nga qendra e qytetit dhe ne krye te 5 minutave ndalet nje kamionete, shoferi me vajzen e tij 2 vjeçare dhe ne te dy: skene irealiste per ne France, dhe per me teper par rrip sigurimi ... Na le ne Brinchang, nje qytet tjeter, kemi edhe 10km per te arritur ne plantacionet e çajit. Fillojme te bejme stop prape dhe shume shpejt eshte nje makine tjeter e nje çifti malajzez qe ndalet, dhe per fatin tone edhe ata shkojne ne te njetin vend si ne.

Leme rrugen nacionale dhe i ngjitemi malit. Peizazhet qe na shfaqen jane shume te bukura. Jemi ne mes te plantacioneve te çajit dhe aty surpriza e pare: çaji i ngjan shume nje dafine te vogel ose rrenje rrushi  e prere shkurt, ndersa ne qe mendonim qe çaji eshte bime me lule - ehe vazhdojme te mesojme gjera! Kodrat jane te mbuluara me çaj, duket si nje tapet i madh jeshil! Dallojme nga larg punetoret, tek-tuk ndonje shtepi karakteristike, pjesa tjeter eshte peme, lule, dhe "tapet jeshil" çaji! Per Albinen, eshte gjeja me e bukur qe kemi pare deri me sot ne Malajzi!

Ne fakt jane anglezet qe kane pasur idene e miree te kultivonin ketu çajin, klima eshte shume e pershtatshme, as ftohte as ngrohte (e mesme me pak dmth :-). Malejzianet kane ditur ta ruajne tekniken dhe prodhojne sot nje çaj te cilisie shulme te mire.

Pikerisht ne Tea Factory pame konkretisht gjithe proçesin e prodhimit te çajit duke filluar me mbledhjen (qe behet akoma me dore per shkak te relievit), dezydratimin, tharjen, ndarjen e gjetheve ne fonksion te cilesise ... Ne fakt çaji i zi, i kuq, ose jeshil s'eshte gje tjeter veç nje vaçanti ne proçesin e perpunimit, dhe jo bime te veçanta.

Ne kthim, bejme nje pjese te rruges me nje çift italo-francez dhe nje tjeter malajzez qe i takuam gjate vizites se punishtes se çajit, po shume shpejt ndahemi me ta, kemi deshire te ecim akoma ne kembe e perfitojme nga peizazhet, nga qetesia qe mbizotron ketu, para se te kthehemi ne mes te zhurmave te qytetit. Por s'do te na duhet te ecim gjate, sepse çifti me te cilet erdhem, na zene ne rruge e ndalojne makinen te kembet tona, dhe nisemi me ta qe vizitojme kesaj here pazarin e zarzavateve dhe frutave, shumica te panjohura per ne. 

Me pas do te viztojme plantacione me lule, orkide, kaktus. Ishte shume shume bukur, jam admirative perballe atyre qe dine te merren me bimet, qe vete s'ia them fare (megjithese me pelqejne shume!), jam e zonja te thaj edhe nje kaktus (qe s'ka nevoje per asgje!)


Dhe "embelsira" e dites, ishte sera e luleshtrydheve,, etape e fundit e dites, ku patjeter u ndaluam: leng luleshtrydhje te fresket dhe embelsire me luleshtrydhe qe ta mbyllnim ashtu siç duhet kete dite vizitash!


Prape stop per te bere edhe copen e fundit te rruges qe na ngelej, kesaj here jane dy studente qe na marrin ne makine! 

Ja pra, kjo ishte permbledhja e nje dite interesante ku zbuluam edhe nje "talent" tjeter, ate te auto-stopit! 

13/02 – Cameron Highlands, de nouveau les chaussures de marche

Nous voilà à Tanah Rata, la ville principale de Cameron Highlands, à 1300m d’altitude. Il fait plus frais mais ça fait du bien. On pose les sacs à l’hôtel et on part à la découverte de la ville. Un petit tour rapide des agences pour les excursions à faire dans le coin qui proposent toutes exactement la même chose. Et là ! Qu’est-ce qu’on voit ? Nous voilà nez à nez avec Patricia, Solène et les deux filles tchèques qu’on avait quitté la veille. On fait un bon petit indien tous ensemble et on regagne notre hôtel. 

Demain le réveil sera matinal, nous partons faire un trek (par nous même) dans la forêt, apparemment une des plus vielles au monde avec des arbres impressionants et d’où pas mal d’images du film « Avatar » ont été inspirés.

En fait « le réveil matinal » est resté seulement en projet car on n’a pas pu décoller avant 11h, c’est ça les vacances J … On décide de faire un sentier de 5h aller-retour en espérant être de retour avant la pluie  de l’après-midi ; en ce moment il pleut tous les jours vers 16h, ça dure pas longtemps mais assez pour être complètement trempés !

Le plan dans la poche on part mais au bout de 30 minutes  de marche on se rend compte que nous ne sommes pas dans le bon chemin, on demande à un taxi qui nous explique la route et nous propose de nous emmener (gratuitement !) à l’embranchement de la route bitumé et notre sentier.

On est heureux de retrouver la forêt et de marcher, effectivement les arbres sont magnifiques et le seul bruit est le chant des oiseaux, c’est super !

A notre regret on voit une fois de plus les poubelles débordantes un peu partout. Le sol est un peu glissant et la montée parfois rude au point que parfois il faut faire de « l’accrobranche ». Arrivés au sommet, le ciel est couvert et la vue pas extraordinaire, on est malgré tout content d’être là, de pouvoir marcher et « dégourdir les jambes » - selon Max, sentir de nouveau l’odeur de la forêt tropicale, être seuls dans la nature.

La descente ne fut pas très simple, le sol étant toujours glissant ce n’est pas facile de descendre en ayant pour seul accroche les racines des arbres. Quand on s’approche du premier village et on arrive à « la civilisation » c’est un serpent tout noir qui nous coupe le chemin. Albina a cru vivre les deux minutes les plus longues de sa vie… Je ne sais pas si on l’a réveillé ou on s’est trouvé tout simplement sur son chemin par hasard, en tout cas très paisiblement il a tiré ses 2m de longueur en travers de notre route vers  les bois.

Le village où on a arrive est tout simplement un centre de recherche agricole, très sympa, quelques petits bâtiments qui rappellent plutôt les Alpes et pas l’Asie, des jardins de fleurs, une grande cage de lapinous (on a eu l’impression d’avoir de nouveau 5 ans J)

De retour à Tana Ratah, on décide finalement d’aller visiter les plantations de thé le lendemain par nous même et ne pas passer par une agence ni de louer de motos, on ne le sentait pas trop : première fois à conduire une moto et passer des vitesses + un des deux derrière + conduire à gauche + la circulation cela faisait un peu beaucoup !

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13/02 –Cameron Highlands, serish me kepucet e marshimit ne kembe

Arrijme ne Tanah Rata, la ville principale i Cameron Highlands (rajoni), 1300m altitude. Ben me fresket por eshte me mire sepse vapa ne pjesen tjeter te vendit eshte e padurueshme. Leme çantat ne hote ldhe nisemi te vizitojme qytetin. Shkojme ne axhensite e udhetimit per te ditur se cilat eskursionet qe mund te bejme, te gjitha propozojne absolutisht te njejten gje. Dhe atje, ke takojme ? Gjendemi balle per balle me Solene, Patricia, dhe dy vajzat çeke me te cilat ishim ndare mbeme. Hengrem darke bashke ne nje restorant indian dhe rikthim ne hotel. Te nesermen duhet te zgjohemi heret sepse do te bejme nje trek – marshim ne pyll, eshte nje nga pyjet tropikale me te vjeter ne bote me peme impresionuese nga te cilat eshte frymezuar edhe realizatori i filmit « Avatar ».

Por zgjimi heret ngeli « nje deshire e mire » sepse kur dolem nga hoteli ishte ora 11, po keshtu e kane pushimet J … Vendosem te bejme rrugen ne perendim te qytetit,  5 ore vajtje ardhje, duke shpresuar te ktheheshim para shiut te pasdites, ne kete moment bie shi çdo dite nga ora 4, s’bie gjate por mjaft sa per te te lagur mire!

Me plan ne xhep nisemi por pas 30 minutash ecje kuptojme qe s’jemi ne drejtimin e duhur, pyesim nje taksi qe na tregon rrugen e per me teper na propozon te na çoje me makine (falas !) ne vendin ku ndahet rruga qe duhet te marrim nga rruga e asfaltuar.

Jemi te kenaqur qe me fund jemi prape ne mes te natyres, eshte e vertete qe pemet jane impresionuese, shume te larta dhe me rrenje te medha qe dalin nga toka, e vetmja zhurme perreth nesh eshte kenga e zogjve, mrekulli ! Per fat te keq, shikojme prape plehra nga te gjitha anet (eshte gjeja qe na ka rene me shume ne sy ne Malajzi !).Ngjitja eshte shpesh e veshtire dhe toka eshte lagur e duhet te bejme kujdes te mos rreshqasim aq sa ndonjehere na duhet te kapemi pas degeve ose rrenjeve te pemeve qe mos te biem. Kur arritem ne maje, qielli eshte i mbyllur, pamja s’eshte nga me te bukurat qe kemi pare por gjithesesi jemi te kenaqur qe jemi ketu, te ndjejme aromen e pyllit tropikal, qe po ecim e siç thote Maksi « me ne fund po shpijme kembet ».

Zbritja s’ishte me e thjeshte, toka eshte shume e rreshqitshme. Kur po i afrohemi fshatit te pare, kesaj here eshte nje gjarper i zi qe na prêt rrugen. Albines ju duk se jetoi 2 minutat me te gjate te jetes se vet … S’e di a e zgjuam apo thjesht u gjendem ne rrugen e vet, gjithesesi ai kaloi paqesisht duke terhequr 2 metrat e vet pa e prishur shume terezine.

Fshati ku arritem eshte nje qender kerkimi bujqesor, goxhai lezetshem, me ndertesa te ulta qe na kujtojne me teper Alpet sesa Azine, me kupshte lulesh nga te kater anet, kishte edhe nje kopesht me lepuj – na u duk vetja sikur te ishim edhe nje here 5 vjeç J.

Kur u kthyem ne Tana Ratah, vendosem qe neser te shkojme te vizitojme plantacionet me çaj, shume te famshme ne kete rajon. Do te shkojme vete dhe s’do te kalojme nga nje axhensi (s’kemi deshire te gjendemi ne nje grumbull turistash), dhe s’do te marrim me qera nje motor : eshte hera e pare per te dy qe do i jepnim nje motori + me njerin nga ne mbrapa + ne nje vend ku ecet ne te majte + me nje trafik te dendur, shume gjera bashke !

11/02 - Ipoh, la ville fantôme

Notre prochaine étape est Cameron Highlands pour voir les montagnes, la jungle (un peu) et les plantations de thé mais depuis l’île Pangkor il faut passer par Ipoh.

Nous prenons le bus avec Patricia et Solène,  et là nous arrivons à Ipoh avec 1h15 de retard ce qui fait que nous manquons notre bus pour Cameron Highlands à 15 minutes près. On part à la recherche d’un hôtel en groupe, nous sommes 6 maintenant car à la gare on rencontre aussi 2 filles tchèques. Le 1^er hôtel recommandé dans Lonely a fermé ces portes il y a 6 mois, dommage ça nous aurait bien plu avoir une chambre qui donne sur les arcades de ce joli bâtiment style néoclassiques. On continue nos recherches et  traversons alors Ipoh à pieds…

           

Grande surprise : la ville est déserte ! Des vieux bâtiments de style colonial de part et d’autre de la route mais pas âme qui vive et c’est comme cela jusqu’à traverser un pont qui nous permet enfin de croiser du monde…

Et pour cause, Ipoh est désormais une ville classée ce qui la rend à la fois magique aux yeux des touristes mais aussi très chère aux yeux des propriétaires qui ne peuvent faire les travaux nécessaires pour continuer à vivre dans leurs habitations et à travailler dans leurs commerces.

Résultat des courses, une seconde ville Ipoh plus moderne a vu le jour et tout le centre est désormais délocalisé un peu plus loin là où rien n’est classé J

Le lendemain nous faisons « bande à part », nous voulons visiter un peu plus cette ville dont on a l’impression qu’elle cache quelque chose derrière ces immeubles en ruine, pendant que les filles partent de bonne heure vers Cameron Highlands.

Et nous n’avons pas été déçus. Ipoh est considérée comme une des villes les plus paisibles en Malaisie et on confirme. Nous n’avons pas l’impression d’être dans une grande ville, il n’y a pas grand monde dans les rues et les gens sont hyper gentils, on n’arrête pas de recevoir des sourires dès que notre regard croise celui d’un habitant et on nous salue fréquemment.

Nous avons passé une partie de la journée à flâner dans les rues de la vielle ville qu’on continue à trouver misérablement déserte ce qui est dommage car ces vieux immeubles en ruine n’attendent qu’un peu d’attention afin de nous dire beaucoup sur leur époque. 

On prend notre temps, on admire les fenêtres multi couleurs ayant pour seuls habitants les pigeons, ces petites ruelles calmes, on visite temple et mosquée, on fait un tour dans le Little India où Albina voulait dévaliser toutes les boutiques de beaux tissus indiens qui s’y trouvaient, on déjeune dans un petit resto indien pas loin … 

On a beaucoup aimé cette ville qu’on a baptisé « ville fantôme » et qui rappelle des vieux airs de l’Asie.

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11/02 - Ipoh - qyteti fantome

Pas ishullit Ponkgor duam te shkojme ne Cameron Highlands per te bere trekking ne male, por sidomos per te vizituar plantacionet me çaj per te cilat ky rajon eshte shume i njohur. Por te shkuar atje duhet te kalojme nga Ipoh, nje qytet ne qender te Malajzise

Marrim autobuzin me Patricia dhe Solene, dy francezet qe njohem ne Pongkor, dhe arrijme ne Ipoh 15 min me vonese per te marre autobusin per ne Cameron Highlands, do te kalojme naten ne Ipoh.

Ne grup (sepse tani jemi 6 – ne stacion te autobuzit tajuam edhe 2 vajza çeke) nisemi ne kerkim te nje hoteli. Hoteli qe rekomandohej ne guiden qe kemi, ka 6 muaj qe eshte i mbullur, jemi te zhgenjyer sepse ndertesa ka shume karakter dhe futet ne ndertesat me te bukura te qytetit. Vazhdojme rrugen ne kembe dhe pershkojme nje pjese te mire te qytetit.

Surprize : qyteti eshte i shkrete ! Ndertesa te stilit colonial nga te dyja anet e rruget por asnjeri ne rruge deri ne momentin kur kaluam nje ure dhe aty ka jete J

Ipoh ben pjese ne qytetet e klasifikuara nga Unesco ne « pasurine boterore » gje qe ben qe ai te jete magjik ne syte e turisteve por shume te shtrenjte ne syte e banoreve. Ata jane te detyruar te mirembajne ndertesat dhe ti rinovojne ne te njejtin stil, gje qe kushton shtrenjte per ta, prandaj edhe kane ndertuar nje qytet me modern ne krah te qytetit te vjeter.

Te nersermen ndahemi nga grupi, kemi deshire te vizitojme edhe pak kete qytet qe gjithesesi na terheq, ndersa vajzat marrin autobuzin e mengjesit per te Cameron Highlinds.

Dhe s’ngelem te zhgenjyer. Ipoh konsiderohet ne Malajzi si nje nga qytetet me te qeta ne vend, gje qe eshte e vertete, e konfirmojme. S’kemi pershtypjen sikur jemi ne nje qytet te madh, s’ka shume njerez ne rruge hde njerezit jane shume shume te sjelleshem, marrim buzeqeshje e pershendetje sa here qe shikimi yne kryqezohet me ate te nje banori.

Kaluam nje pjese te mire te dites duke shetitur neper keto rruge te shkreta dhe na vjen keq qe jane ne kete gjendje sepse ato kane nevoje vetem per pak vemendje qe te na tregojne shume per epoken e tyre. Admirojme dritaret ngjyra ngjyra qe kane per banore tani veç pellumbat e eger, vizitojme tempuj e xhami, shkojmen lagjen indiane Little India ku Albina do qe te bleje gjithe copat qe ekzistojne ne qyqan, hame dreke ne nje restorant indian aty afer … Gjithesesi na pelqeu shume ky qytet, qe e quajtem « qytet fantome », qe na kujton nje pjese te Azise se vjeter.

8/02 - Pankgor, notre premier paradis

On quitte Kuala Lumpur avec une seule envie : se retrouver dans la nature, être au bord de l’eau – il fait très chaud et un peu de fraîcheur ne ferait pas de mal. Malheureusement nous ne pouvons pas visiter la côte Est, là où il y a les plus belles plages car on est en pleine saison des pluies, donc notre parcours sera plutôt la côte Ouest et une partie du centre. Ca va être une petite boucle avant de prendre l’avion le 16 février pour le Vietnam. 

Notre petit bout de paradis !

Dans le bus nous rencontrons Solène et Patricia, en vacances et qui viennent de débarquer en Malaisie, et Franceline et Jean-Pierre, qui viennent de rentrer de la Birmanie et termine leur périple par la Malaisie. On prend le ferry ensemble, et puis le taxi, et finalement on se retrouve tous dans le même hôtel ; on s’est jamais retrouvé dans un groupe si important de français, c’est très sympa. L’hôtel est sympa avec une super piscine … Une fois  les sacs déposés  à l’hôtel, direction le resto puis grand plouf dans l’eau qui avoisine les 25°, t’as l’impression de te retrouver dans une baignoire…La nuit tombée, on retourne à l’hôtel on passant forcément par notre piscine, on est presque tout le temps seuls, c’est top.

L’ile est petite et connu pour ses plages, nous sommes hors saison touristiques et il n’y pas beaucoup de  monde. Les plages sont petites, entourées d’arbres qui nous servent de parasol. Il y a plein de petits restos où on peut manger du poisson grillé (choisi auparavant sur la table d’exposition devant le resto) avec les pieds dans le sable, un petit toucan qui vient se poser tranquillement devant toi ou les singes qui s’arrêtent admirer mon homme qui fait son footing par 30°, bref c’est du bonheur. En face il y a des mini-îles que nous sommes allé voir : on a traversé la mer …  à pied, oui mon commandant J ! En marchant sur un banc de sable mais gare à la marée car l’eau monte vite !

Le choix était difficile :-)

Voilà notre dîner !

Tellement emporté par la plénitude et la beauté des lieux, on n’a pas fait attention au soleil qui attaquait notre peau, quelques rougeurs mais rien de grave, on a vu pire :-). 
On y a passé deux jours de glandouille, mer-resto-piscine, c'était super !

Reste à choisir le reste des plages pour améliorer notre bronzage !

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8/02 - Pankgor

Leme kryeqytetin me nje deshire te vetme : ti largohemi zhurmes dhe makinave dhe te jemi ne mes te natyres, buze detit – eshte shume nxehte dhe freskia e bregut te detit s’do te na bente keq J. Fatekeqesisht s’mund te shkojme ne lindje atje ku jane plazhet me te bukura sepse eshte sezoni i shirave, itinerari yne do te jete me teper bregu ne perendim dhe rajonet e qendres. Itinerari s’do te jete shume i gjate sepse me 16 shkurt do te marrim

avionin per ne Vietnam.

Ne autobus takojme Soléne dhe Patricia, me pushime ne Malajzi, dhe Franceline et Jean-Pierre edhe ata me pushime e qe sapo jane kthyer nga Birmania. Te gjithe se bashku marrim anijen per te vajtur ne ishull, pastaj taksine per ne hotel, dhe se fundmi ndenjem te gjithe te njejtin hotel. Eshte hera e pare qe udhetojme me nje grup kaq te madh francezesh dhe eshte goxha lezet sidomos ne nje vend ku eshte shume veshtiret e flasesh gjuhen e vendit. Hoteli eshte i kendshem me nje mega-pishine … Sapo morem dhomat, lame çantat, drejtim restorant …dhe me ne fund PLUF ne det, uji eshte i miiiiire,s’te behet te dalesh !! Ne darke eshe nje PLUF tjeter ne pishine, s’eshte sezoni turistik dhe s’ka shume njerez, jemi pothuajse tere kohen vetem, ku ka me mire J !

Ishulli ku jeli eshte i vogel dhe i njohur per plazhet e tij te bukura qe jane te rrethuara me peme qe na sherbejne si çadra. Ka plot restorante ku mund te hame peshk zgare ( peshkuar gjate nates !) , tavolinat jane direkt ne rere, zogjte e pyjeve tropikale vijne pa problem dhe ulen perpara teje ose majmunet e vegjel qe ndalen ne mes te rruges duke admiruar tim shoq qe vrapon ne mes te vapes, shkurt çfare te kerkosh me teper nga jeta J ! Perballe kemi ishuj te tjere po shume te vegjel qe shkuam dhe i pame … ne kembe, po po edhe kjo futet ne « aventurat » tona, e kaluam detin ne kembe J !! Ne fakt per te ikur ishte kollaj, kthimi pak me i veshtire se ishte momenti i batices J

Aq mire ishim, aq vend i bukur ishte, sa harruam qe dielli edhe mund te te djege, ca te skuqurat e lehta po asgje me rendesi, kemi pare edhe me keq J ! Ndenjem dy dite duke respektuar pike per pike programin : det-restorant-pishine-prape det J, ah sa lezet !

6/02 - Kuala Lumpur (1)

Après avoir fait Singapour, on était curieux de découvrir Kuala Lumpur, une mégalopole hyper dynamique. Sur le chemin de bus en allant à Malacca, et par la suite de Malacca à Kuala Lumpur, on a traversé des plantations entières de palmiers qui servent à produire l'huile de palme et qui ont demandé la déforestations de surfaces très importantes. On est sûr qu'à Kuala Lumpur on trouvera d'autres miracles que la main de l'homme a fait au profit de l'économie.

On demande au conducteur du bus de nous déposer dans un quartier où on peut trouver des guesthouses et on se trouve à Chinatown où on va loger pendant les deux nuits suivantes.

Comme partout ailleurs, ici aussi honneur au Nouvel An chinois, des guirlandes et ballons rouges partout. Un peu plus loin, se trouve le quartier indien "Little India", aussi vivant mais avec d'autres parfums.

Temple hindou

On est dans le monde du "peuple" où tout se passe dehors, jusque tard dans la nuit et tôt le matin. On croise des commerçants qui veulent te vendre un Rolex ou un sac Louis Vitton, un gars qui drague une touriste en lui disant "qu'elle est belle comme Lady Gaga", on croise également des rats aussi grands que les chats ! Et oui, et du point de vue des odeurs, certains bouibouis ne font vraiment pas rêver, même Albina a laissé de côté ses principes culinaires en proposant d'elle-même d'aller manger au Burger King.

Le soir on va à la découverte des fameuses Tours Petronas, pas besoin d'avoir un plan, leurs têtes biens éclairées nous servent de cap à tenir. On traverse d'autres quartiers et on a l'impression d'être dans une autre ville, ici tout est propre et organisé et on est seulement à 20 minutes à pieds du reste des quartiers très sales bien qu'ayant du charme. Ici c'est le Triangle d'Or, autrement dit, le quartier business, des tours et des tours, des bars, des centres commerciaux : le contraste est saisissant !

Quand on arrive aux pieds des tours, just waouhhhh ! Elles sont impressionnantes surtout en pleine nuit !! 

C'est notre première étape à KL, on y reviendra pour prendre l'avion pour le Vietnam et visiter le reste de la ville.

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6/02 - Kuala Lumpur (1)

Pas Singapurit ishim shume kurioze te vizitojme Kuala Lumpur nje nga qytetet me dinamike te Azise juglindore. Gjate rruges me autobus pame plantacione palmash pa fund (nga ku prodhohet vaj i palmes) per te cilat eshte dashur te behet shpyllezime i siperfaqeve shume te medha. Jemi te sigurte qe ne Kuala Lumpur do te gjejme "mrekulli" te tjera qe dora e njeriut eshte e afte te beje.


I themi shoferit te autobuzit te ndaloje ne nje lagje ku mund te gjejme hotel kollaj dhe ai na le ne lagjen kineze, ne Chinatown ku do te rrime gjate dy neteve te ardhshme.


Si kudo edhe ketu festophet Viti i Ri kinez, nga te kater anet shohim veç topa te kuq. Pak me larg gjendet lagjja indiane " Little India".


Jemi ne boten e "popullit", jeta behet ne rruge te cilat jane plot me njerez deri vone naten e heret ne mengjes. Takojme tregetare qe duan te na shesin nje ore Rolex ( sigurrisht fallco!), nje tjeter qe komplimenton nje turiste duke i thene "qe eshte e bukur si Laddy Gaga", shohim edhe minj te medhenj sa nje mace !! Restorantet s'te japin shume deshire te shkosh e te hash brenda, aq sa edhe Albina "i mposhti" paragjykimet e veta dhe propozoi te shkonim e te hanim ne Burger King (ekuivalent Mac Donald)


Ne mbremje shkuam te vizitojme te famshmet kullat binjake, Petronas, s'eshte nevoja te kesh nje plan mjafton te ndjekesh majat e tyre te dukshme nga larg qe na sherbejne si busull. Kalojme lagje te tjera dhe jemi te befasuar nga ndryshimi: ketu çdo gje eshte e paster, e organizuar dhe jemi vetem 20 minuta ne kembe nga lagjet e tjera ku dominon nje pisllek i madh megjithe sharmin qe ato mund te kene. Ketu jemi ne Triangle d'Or (emri i lagjes), ose ndryshe lagjja e biznesit, kulla vetem kulla, bare, qendra komerciale, kontrasti eshte befasues! 


Kur arrijme ne kembe te kullave ngelem me goje hapur, waouhhhh ! Ato jane me te vertete impresionuese sidomos naten!! 


Kjo eshte etapa jone e pare ne Kuala Lumpur, ne do te rikthehemi prape per te vizituar pjesen tjeter te qytetit para se te marrim avionin per ne Vietnam.